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L'actualité c'est chiant. Ici on essaie de rendre ça un peu moins chiant.

Airbus A320 by BriYYZ

Une chose est claire, personne ne comprend vraiment les systèmes de réservation de billets d’avion, les prix changent tout le temps et parfois de façon totalement démesurée. On en arrive toujours à se demander si nous ne nous sommes pas fait légèrement arnaqués…

Mais c’était avant ce site absolument génialHopper, qui va vous dire tout ce que vous voulez savoir sur un trajet : le prix moyen, quand commander, quel jour partir, quelle compagnie aérienne choisir, etc…

Mais prenons un exemple avec un Paris – New York, voilà ce que nous dit le site pour aujourd’hui, 11 août 2014 :

  • Il vaut mieux partir de Charles de Gaulle plutôt que d’Orly.
  • Vous ferez une bonne affaire en dessous de 853$ (637 € ) l’aller-retour
  • Les prix les plus bas sont autour de 554$ (408 €) l’aller retour
  • Vous paierez BIEN plus cher pour un voyage en Août-Septembre
  • Achetez votre ticket un mercredi, préférez un départ le Vendredi et un retour le Mercredi
  • Les prix montent, il faudrait mieux commander rapidement
  • Les compagnies Polish Airlines, Aer Lingus et Russian Airlines sont les moins chers

Le site va même plus loin en vous proposant toutes les destinations d’un unique aéroport, l’idéal si vous avez quelques jours de vacances mais que vous ne savez pas encore où partir !

Carte destinations possibles depuis Paris CDG
Voilà toutes les destinations possibles et leur prix moyen depuis Paris

 

Comment ça marche ?

Si vous avez déjà entendu parler de la Big Data mais que vous ne voyez pas trop ce que c’est, vous avez ici un exemple parlant.
Hopper analyse des milliers de sites de réservation de billets d’avion et récupère tous les billets proposés à toutes les personnes qui effectuent une recherche (10 millions chaque jour).

Hopper analyse ensuite tous ces prix ainsi que toutes les informations associées (date, compagnie aérienne, trajet), il fait passer ça dans un algorithme maison et il en ressort tous ces précieux conseils.

Un site à garder bien au chaud dans ses favoris.

Crédits photos : BriYYZ – Avion express AIRBUS A320

Dans ce monde, dès qu’il y a une initiative publique innovante et cool visant à améliorer la société, cela vient très souvent des pays scandinaves. L’histoire d’aujourd’hui ne fait pas exception puisque c’est la mairie d’Helsinki en Finlande qui lance un très vaste projet de transport en commun qui vise une efficacité telle que lâcher sa voiture deviendrait une décision évidente pour les habitants.

Euh Norvège, Suède, Finlande ? Petit rappel géographique 

Petit rappel géographique au passage
Un moyen mnémotechnique pour ne plus jamais vous tromper : « Nous Sommes Français » = Norvège-Suède-Finlande ou avec les capitales en plus : « Nous Oublierons le Superbe Sourire de François Hollande »

 

Une unique application pour tout

L’idée de la mairie d’Helsinki est géniale, créer une application pour smartphone de mobilité à la demande qui coordonne et combine tous les services de transport public de la ville en fonction des conditions climatiques, du prix, des embouteillages et de la destination.

Prenons un exemple pour bien comprendre, imaginons que vous vouliez vous déplacer dans la belle capitale finlandaise, vous lancez votre application et inscrivez votre destination.

Alors il vous est proposé toutes les options possibles :

  • Il y a une station de métro/bus à 5 minutes, voici comment y aller, le prochain métro/bus est à xx heures et il faut changer à telle station (bon ok, ça, même la RATP sait le faire )
  • Il y a une station vélib si vous désirez pédaler. Notons que cette option n’est proposée que si les conditions climatiques le permettent (ce qui doit certes, arriver souvent dans un pays où l’école n’est même pas annulée lorsqu’il fait – 20°C)
  • Il vous est également proposé d’appeler un taxi qui vous récupérera Uber Style, grâce à votre position GPS.
  • Dans le même esprit, Helsinki met à disposition des taxis-bus, c’est à dire un bus qui récupère les passagers à la demande (à condition que cela ne s’éloigne pas trop de son trajet principal) pour vous emmener où vous voulez (et ce pour le quart du prix d’un taxi )
  • Vous pouvez emprunter une voiture uniquement pour le voyage, l’application vous dira alors où récupérer la voiture, où la garer ainsi que le prix du parking (bref, une sorte d’autolib)
  • Si vous désirez aller un peu plus loin, l’application prend également en compte les trains intercités ainsi que les ferrys (oui parce qu’il y a vraiment beaucoup de lacs et d’îles en Finlande)

Evidemment toutes ces options vous sont proposées en fonction du trafic et en cas de journée de forte affluence, l’application vous encouragera à prendre le métro afin de soulager les embouteillages (ce qui devrait aussi vous faire gagner du temps ).

Payer son métro comme sa 4G

C’est la seconde innovation, car en plus de vous permettre de choisir votre moyen de transport, le paiement de tous les services se réalise sur l’appli. Dites adieu à votre abonnement au métro, à l’achat d’un billet de train ou aux bornes de vélibs.

Encore mieux, la municipalité s’est inspirée des forfaits de téléphone pour gérer le paiement. Les finlandais pourront donc choisir entre différents forfaits de déplacement en fonction des kilomètres parcourus, on pourra par exemple imaginer un forfait métro/vélo illimité + 50 Km en taxi par mois.

La fin de la voiture ?

Le projet va être lancé en test dès la fin de l’année et l’objectif d’Helsinki est de développer un système si pratique et si bon marché que la possession d’une voiture deviendrait inutile et chère. On pourra justement rétorquer que la voiture n’est pas qu’un simple moyen de transport et est également associée à un style de vie.

Eh bien apparemment pas tant que ça en Finlande où l’écologie est une préoccupation nationale. En effet, les jeunes finlandais ne semblent pas vraiment sensibles au statut qui accompagne la possession d’une voiture. Pour simplifier grossièrement, le jeune Finlandais moyen semble trouver plus cool de participer à la protection de la planète plutôt que de pavaner dans une grosse cylindrée polluante.

Et ça, c’est beau.

 

Source : Helsinki Times

On pourra débattre autant que l’on veut sur la bataille Microsoft VS Apple néanmoins tout le monde s’accordera pour dire que l’on trouve les meilleures équipes marketing plutôt chez la pomme que chez la fenêtre.

Cette pub Microsoft, très probablement réalisé sous MD, est encore là pour nous le prouver.

Le clip parodie le fameux hit de LMFAO Sexy And I Know It sorti en 2011, ce qui est donc beaucoup trop vieux pour être dans le coup et beaucoup trop récent pour être vintage.

En réalisant un jeu de mot si délicieux, Click It And I Note it, Microsoft nous offre une publicité plutôt troublante pour sa dernière tablette.

Les détails à ne pas rater

  • La façon de courir du mec en rouge à gauche à 0:14 (comme lorsque poursuivi par un monstre dans un cauchemar)
  • Le moment à 0:40, vraiment insultant envers les utilisateurs Apple même de la part de Microsoft (mention spéciale pour le mec en hoody bleu et t-shirt blanc à droite qui donne un tout nouveau sens à l’expression surjouer)
  • Le mec à gauche à 1:16 qui a une crête rose et qui écoute du son west coast style sur sa Surface

 

Bon n’empêche on a l’air de pas mal s’amuser chez Microsoft, si ça vous intéresse d’y bosser, j’ai comme l’impression que des postes vont se libérer très prochainement au département marketing…

 

Au lendemain de la finale, cette décision fait déjà polémique, Maradona allant même jusqu’à parler d’un « coup marketing», « injuste ». En effet, le trophée, remis en partenariat avec Adidas, a toujours récompensé un joueur sponsorisé par les trois bandes depuis 1998…

Okay, Messi a été décisif en phase de poule, avec des buts contre la Bosnie (2-1), l’Iran (1-0, but à la 91e) et un doublé contre le Nigeria (3-2), sans lesquels l’Argentine aurait difficilement quitté ce Groupe F. Il est également auteur d’une passe décisive sur le but de Di Maria qui qualifie en toute fin de prolongation les Argentins en huitième contre la Suisse. Au total, le Barcelonais est impliqué dans six des huit buts argentins puisqu’il tire le coup-franc à l’origine du premier but contre la Bosnie.

 

Il a marqué à quatre reprises, comme Neymar et Van Persie, mais moins que Müller (5) et Rodriguez (6). Mais est-il le seul joueur à avoir été aussi décisif dans le parcours de son équipe ?

Evidemment non : Thomas Müller, en plus de ses cinq buts, est l’auteur de trois passes décisives. C’est lui qui atomise le Portugal (4-0) avec un triplé en poule, qui marque l’unique but de l’Allemagne contre les USA en huitième (1-0), qui fait la passe décisive sur le premier but de Schürrle lors de la prolongation face à l’Algérie (2-1) au tour suivant ou qui ouvre la marque lors du récital allemand face au Brésil (7-1) en demi.

 

Que dire également de Neymar, dont les doublés sortent la Seleçao d’une situation délicate contre la Croatie (3-1) en ouverture et contre le Cameroun (4-1), pour empocher un précieux ticket pour les huitièmes. Blessé contre la Colombie en quart, son absence marque le début de la fin pour le Brésil, étrillé par l’Allemagne (7-1) puis les Pays-Bas (3-0) dans la petite finale.

Sans oublier des joueurs comme James Rodriguez, qui a marqué à chaque match de la Colombie, dont un doublé face à l’Uruguay en huitième (2-0), ou encore Arjen Robben, qui a ridiculisé la défense espagnole par deux fois avant d’inscrire un magnifique but contre l’Australie (3-2) et de provoquer les penaltys contre le Mexique (2-1) et le Brésil (3-0)…

 

Tous ces joueurs ont été autant décisifs que Messi dans le parcours de leurs équipes respectives. Ils ont marqué des buts aussi beaux que les siens, face à des équipes souvent plus prestigieuses. Et parmi eux, un joueur comme Müller a également atteint la finale…

Il aurait été difficile pour la FIFA de récompenser un joueur allemand en particulier, tellement la Mannschaft a impressionné par son collectif. Alors autant récompenser l’un des malheureux Argentins. Mais là aussi, on peut se demander si Messi mérite ce titre.

Messi a-t-il tenu sur ses épaules une équipe argentine dépassée, ou est-ce l’Albiceleste qui a déjoué à force de s’appuyer sur Messi ?

On peut ainsi se demander qu’elle était l‘influence du quadruple Ballon d’Or dans les choix de Sabella, alors que l’incompatibilité d’humeur entre Messi et Tevez avait privé le joueur de la Juventus de Mondial. On peut également évoquer la transfiguration de l’Argentine lors de son match de poule contre le Nigeria, à partir du moment où Messi a été remplacé à l’heure de jeu. Des joueurs comme Di Maria ont alors pris leurs responsabilités et ont continué à être décisif par la suite. On peut aussi parler du secteur défensif argentin et du trio Mascherano, Demichelis, Garay, tout simplement monstrueux et tout aussi responsable du beau parcours argentin.

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Mais il suffit de penser à la performance de Messi lors de cette finale pour voir que le choix de la FIFA pose problème : absent au pressing, le meneur de jeu a multiplié les erreurs sur ses passes offensives et n’a pas cadré un seul tir, comme le reste de l’équipe. Des joueurs comme Agüero ou Mascherano on été bien plus importants.

Alors oui, Messi a connu de nombreux pépins physiques cette année. Mais Khedira, qui a été blessé la moitié de l’année, a été frais et performants au Brésil, même si le milieu allemand a déclaré forfait à la dernière minute pour la finale. Il ne serait ainsi pas surprenant que Messi était lui aussi blessé lors de ce match.

Si c’est le cas, il aurait mieux fait de s’abstenir de jouer, et ne mérite certainement pas le titre de meilleur joueur du mondial. On notera cependant que le joueur n’a pas particulièrement apprécié cette récompense et a déclaré après le match : [quote]« La vérité c’est que cela ne m’intéresse pas à ce moment précis. Nous voulions gagner la Coupe du monde pour tous les gens en Argentine, mais nous n’avons pas pu le faire  » [/quote]

Crédit photo : Getty image

Après la victoire de l’Argentine en 1986 (3-2) et la revanche de l’Allemagne en 1990 (1-0), les deux équipes s’apprêtent à disputer ce soir la  » belle « , alors que l’opposition Allemagne / Argentine devient le match le plus joué en finale de Coupe du monde. 24 ans que l’Argentine n’avait plus participé à une finale, 24 ans que l’Allemagne n’a plus remporté la compétition.

En 1986, les Allemands avaient égalisé (2-2) à seulement dix minutes du coup de sifflet final, sans toutefois réussir à empêcher un deuxième sacre argentin après celui de 1978. Les deux formations se retrouvaient quatre ans plus tard au même stade de la compétition, une première. Mais au contraire de la précédente, la finale de 1990 restera dans les annales comme l’une des pires de la Coupe du monde.

 

Prenez deux équipes maladroites et tétanisées par la peur de perdre, à l’image de ce qu’ont proposé l’Argentine et les Pays-Bas en demi cette année. Ajoutez des fautes dignes des prises de kung-fu de De Jong en finale de l’édition 2010 contre l’Espagne, ainsi que des simulations à faire passer Ravanelli pour un amateur. Saupoudrez le tout de décisions arbitrales litigieuses.

Mélangez et laissez reposer 90 minutes. Après dégustation, si vous ne vous sentez pas bien, c’est normal : l’Allemagne accroche une troisième étoile à son maillot grâce à un penalty litigieux à la 85e face à une Argentine emmenée par un Maradona des mauvais jours et réduite à 9.

À leur décharge, il faut reconnaître que les Argentins avaient décidé de ne plus jouer, se regroupant en défense pour attendre les tirs au but et découper des jambes allemandes. Et que dire de l’arbitre, muet sur toutes les fautes grossières et qui décide soudainement de jouer du sifflet à chaque simulation.

Espérons que le scénario soit différent ce soir, que Müller ne soit pas tenté de reproduire le saut de carpe de Klinsmann, que Messi soit plus décisif que Maradona et surtout que l’arbitre soit meilleur que M.Méndez, qui a sifflé provoqué le premier carton rouge et le premier et unique penalty litigieux d’une finale de Coupe du monde.

Les meilleurs moments : Klinsmann, fidèle à sa réputation de « roi des plongeons » acquise à Tottenham, le penalty et le deuxième rouge.

Crédit Photo : Getty image

Vous avez sans doute déjà entendu parler du crowdfunding, littéralement le « financement par la foule ». Via des plateformes comme KissKissBangBang ou MyMajorCompany, les internautes peuvent financer des projets de films ou d’albums, de jeux vidéo ou de gadgets high-tech et recevoir une contrepartie à la hauteur de leur donation une fois le projet réalisé.

La montre connectée Pebble a ainsi récolté 10,3 millions de dollars l’an dernier via la plateforme américaine Kickstarter, un record. Mais depuis la semaine dernière, c’est un autre projet, lui aussi hébergé par Kickstarter, qui fait l’actualité.

Zack Brown a profité de l’assouplissement des règles de la plateforme, qui ne modère plus les projets avant de les mettre en ligne, pour lancer une campagne de crowdfunding originale. Le Projet ? « Je veux juste faire une salade de pommes de terre   ». L’argent nécessaire ? 10$. La récompense ? Les noms des donateurs cités lors de la préparation et une portion de salade pour chacun.

Ce devait être au départ une simple blague de Zack Brown à destination de ses amis invités à manger chez lui. Mais ces derniers ont tellement relayé le projet qu’il s’est transformé en phénomène Internet. Jeudi dernier,  il avait largement dépassé son objectif et réussi à rassembler 107$ quand le site américain CNET lui a consacré un article. Aujourd’hui, c’est près de 46 500 $ qui ont été récolté auprès de 5700 donateurs !

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Régulièrement, Zack Brown avait relevé les ambitions du projet, promettant d’engager un chef à partir de 300$ ou de louer une salle pour accueillir tous les donateurs si les 3000$ étaient atteints. Les récompenses individuelles étaient également actualisées, de la possibilité de choisir un ingrédient bonus à partir de 5$ à la réception d’un livre de cuisine dédié à la pomme de terre pour 50$.

Mais Zack Brown  ne sait maintenant plus quoi faire de cet argent ! Impossible de le reverser à une oeuvre caritative, comme il en avait l’intention, car Kickstarter veille à ce que l’argent des donateurs ne soit pas utilisé pour faire autre chose que ce pour quoi il a été collecté !

Il semble que l’Américain originaire de Colombus dans l’Ohio, s’il négocie toujours avec la plateforme, va devoir trouver un moyen pour que tous les donateurs puissent goûter à sa salade. Si la préparation devrait prendre des jours, son idée serait de faire de Colombus la capitale de la patate et d’organiser un rassemblement géant ouvert à tous les internautes : « Internet aime la salade de pommes de terre ? Alors montrons que la salade de pommes de terre aime Internet ».

En attendant, Zack Brown a fait des émules : on trouve désormais des projets d’œuf à la coque, de croque-monsieur ou encore de coleslaw qui se targuent tous d’être meilleurs qu’une simple salade de pommes de terre.

De quoi faire réfléchir Kickstarter sur sa politique de modération ?

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Crédit Photo : Kickstarter

Tout le monde en est conscient : cette demi-finale entre le Brésil et l’Allemagne marque un tournant dans l’histoire du football mondial. Cette Coupe du monde nous a pourtant habitué à ce type de match, entre la dérouillée infligée à l’Espagne par les Pays-Bas (5-1) ou celle déjà administrée par les Allemands au Portugal (4-0). Mais ce 7-1 se démarque pour trois raisons.

Parce que c’est l’Allemagne

« Le football est un jeu simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent. » L’adage de Gary Lineker s’est encore une fois vérifié hier soir, alors que les Allemands se sont qualifiés pour leur huitième finale de Coupe du monde en dix-huit participations. Finaliste en 2002, troisième en 2006 et en 2010, on ne peut qu’être impressionné par la régularité de cette Mannschaft. Hier soir, jamais une équipe n’avait semblé aussi intouchable.

Et c’est pour cela que cette victoire est dramatique : les Allemands ont été plus en difficulté contre l’Algérie (2-1) et la France (1-0). Mais ces deux défaites ont rappelé aux francophones que, comme en 1982 où l’Allemagne avait comploté avec l’Autriche pour sortir l’Algérie avant d’éliminer la France en demi et de recommencer en 1986, les Allemands sont bien toujours gagnants.

Brazil v Germany: Semi Final - 2014 FIFA World Cup Brazil

Cette victoire de nos meilleurs ennemis fait d’autant plus mal qu’elle nous laisse imaginer ce qu’aurait pu être le parcours de la France si elle avait gagné son quart. Qualifiée face à une équipe du Brésil fébrile, la France pouvait à nouveau prouver que la Seleção était sa meilleure victime : lors de leurs quatre dernières confrontations en compétition officielle, la France a toujours gagné, des quarts de finale des Coupes du monde 1986 et 2006 à la demi de la Coupe des Confédérations 2001 en passant bien sûr par 1998.

Dernier point : les Allemands sont sans doute les vainqueurs les moins classes de l’histoire de la Coupe du monde, entre les mimiques et simulations insupportables de Müller ou Khedira qui réclame un penalty alors que son équipe mène déjà 5-0…

 Parce que c’est le Brésil

Que de tristesse pour les Brésiliens ! Ils avaient déjà été marqués dans leur chair après la blessure de Neymar à la colonne vertébrale au match précédent. Ils sont maintenant blessés au plus profond de leur être ! On savait que cette équipe du Brésil, sans Neymar et Thiago Sylva, serait en grosse difficulté face à l’Allemagne. Mais à ce point ? La perte de leur jeune prodige a rajouté une pression supplémentaire sur les épaules des joueurs auriverdes. Comme si la tension sociale qui règne au sein du pays et les espoirs de 200 millions de supporteurs ne suffisaient pas.

Les joueurs se sont d’ailleurs effondrés après le deuxième but allemand de Klose, encaissant quatre buts en six minutes. Mais ce n’est rien comparé à la détresse des supporteurs brésiliens en tribune. Humiliés en première mi-temps, ils auraient pu reprendre des couleurs devant le jeu proposé par leur sélection en deuxième. Mais un Neuer monstrueux et un but d’anthologie de Schürrle ont vite maté la rébellion. Le but d’Oscar à la 90ème restera anecdotique.

Les Brésiliens sont passés pour des enfants à qui les Allemands ont donné une leçon de football… C’est dur pour la nation la plus titrée au monde, qui nous a toujours fait rêver. Hier, tous les amateurs de football ont perdu une partie de leur innocence en voyant cette équipe, qui nous a toujours fait rêver, brisée.

Parce que les Allemands leur ont tout pris

Cela faisait presque un siècle et une défaite 6-0 contre l’Uruguay dans les années 20 que les Brésiliens n’avaient pas perdu avec un tel écart de buts. C’est aussi la première fois que le Brésil encaisse autant de buts, la plus lourde défaite d’une équipe organisatrice, la plus lourde défaite d’une équipe en demi-finale…

Mais de nombreux records tombés hier sont encore plus symboliques : Klose, en inscrivant son 16e but en quatre Coupes du monde devient le meilleur buteur de la compétition et dépasse d’une unité le Brésilien Ronaldo ; l’Allemagne devient le pays le plus prolifique de la Coupe du monde avec 223 buts inscrits, contre 221 pour le Brésil, précédent détenteur du record ; avec cette qualification pour son 105ème match, l’Allemagne passe en tête du classement du nombre de rencontres disputées en Coupe du monde, devant le Brésil ; enfin, l’Allemagne devient la nation qui s’est le plus souvent qualifiée pour la finale devant… le Brésil.

Hier soir, tous les records sont tombés. L’expression « c’est le Brésil » a perdu tout son sens. Vu ces chiffres et le match d’hier,  l’Allemagne est devenue la nation reine du football, titre qu’on ne pensait attribuer à personne d’autre que le Brésil, qui n’avait jamais perdu en compétition face aux Teutons. Bref, un vrai drame.

Crédit Photo : Getty image, Twitter, Vine

L’auteur britannique JK Rowling a profité hier de l’ouverture de l’attraction Chemin de Traverse au parc d’attractions Universal Studios à Orlando pour publier sur le site interactif Pottermore une nouvelle inédite mettant en scène les protagonistes de la saga Harry Potter dont ce dernier, Hermione, Ron et les autres fondateurs de l’Armée de Dumbledore.

L’action prend place lors de la Coupe du monde de Quidditch et nous est racontée par Rita Skeeter, la fameuse journaliste de la Gazette du Sorcier. D’autres articles du type devraient être publiés jusqu’au 11 juillet et la finale de la Coupe du monde qui devrait être couverte par Ginny Potter, devenue journaliste.

On apprend qu’à 34 ans, Harry Potter traque toujours les sorciers déviants en sa qualité d’Auror, qu’Hermione est à la tête du département des lois magiques ou encore que Ron co-dirige l’entreprise de farceset attrapes de ses jumeaux de frères. 

Cela faisait sept ans qu’on n’avait pas de nouvelle d’Harry Potter. Pas étonnant que le site Pottermore a été victime d’un crash quelque temps après la publication de l’article !

Crédit Photo : Beacon Radio

Alors que la situation est toujours aussi chaotique en Irak, l’Etat islamique (ex-EIIL) étend son emprise sur le nord du pays et va devenir de plus en plus difficile à déloger. Les djihadistes, en cas de revers, ont en effet la possibilité de ravager en quelques heures Bagdad et ses environs.

Pas besoin de puiser dans l’énorme arsenal militaire récupéré au fil de leur conquête : l’arme fatale des islamistes, c’est l’eau.

Ils contrôlent en effet les principaux barrages irakiens, à Mossoul sur le Tigre et à Haditha sur l’Euphrate, tous les deux en amont de Bagdad. Selon les experts, la rupture du barrage de Mossoul pourrait submerger totalement la ville en quelques heures, tandis qu’un mur d’eau de près de 5 mètres s’abattrait sur Bagdad et que 250 kilomètres carrés seraient inondés autour de la capitale. Du côté d’Haditha, les conséquences seraient également extrêmes alors que le barrage retient les eaux du lac artificiel Qadisiyah et est la principale source d’électricité de Bagdad.

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Ce scénario catastrophe peut sembler irréaliste. Pourtant, les djihadistes n’en seraient pas à leur premier essai. En avril dernier, alors qu’ils contrôlaient le barrage de Falloujah, à une centaine de kilomètres de Bagdad, ils n’ont pas hésité à couper l’approvisionnement en eau vers l’aval et le sud chiite de l’Irak, provoquant une grave sécheresse. Ils l’ont ensuite ouvert totalement, inondant les terres jusqu’à la fameuse prison d’Abou Ghraib, aux portes de Bagdad.

Pire, la rupture des barrages pourrait advenir sans l’action de l’Etat islamique selon l’armée américaine, qui pointe du doigt l’arrêt de la maintenance sur des ouvrages déjà vétustes et usés par le climat de guerre qui pèse sur la région depuis la 1ère guerre du golfe en 1991.

Mais les djihadistes ont déjà prouvé par le passé qu’ils étaient capables de maintenir en état les infrastructures indispensables à l’émergence de leur califat, à l’image des champs pétroliers d’où ils tirent leurs ressources. Ils ont ainsi passé un accord avec les responsables du barrage de Tabqa sur le lac Assad en Syrie pour qu’ils alimentent toujours la zone en électricité.

Crédit Photo : NYT & James McCauley

PS : Ceux qui voudront en apprendre plus sur la situation  en Irak pourront consulter cet excellent reportage animé du New York Times, qui suit justement la progression des djihadistes sur l’Euphrate et le Tigre.

Les cursus universitaires outre-Atlantique sortent parfois des sentiers battus tracés ici par l’enseignement supérieur français. Certains cours sont ainsi consacrés aux Seigneurs des Anneaux, d’autres à Miley Cirus.

Des bourses pour les joueurs de League of Legends

Récemment, ce sont les jeux vidéo et la marijuana qui ont été mis à l’honneur. L’Université Robert Morris, dans l’Illinois, a ainsi prévu d‘intégrer les sports électroniques dans son programme athlétique, à l’image du football US ou du basket. Ce dispositif concerne particulièrement les joueurs de League of Legends, l’un des jeux vidéo le plus populaire au monde, qui pourront toucher jusqu’à 15 000 euros de bourse. 400 étudiants ont déjà postulé pour décrocher l’une des 19 places proposées par l’établissement qui permettent de participer au championnat universitaire.

Avoir une bourse pour jouer aux jeux vidéo, ça semble gros. Mais l’implication et la maîtrise demandées par League of Legends rapprochent ce jeu d’un véritable sport. Et les salaires suivent : un joueur professionnel peut toucher jusqu’à 10 000 euros par mois, grâce aux prix remportés et au sponsoring. Les Etats-Unis accordent d’ailleurs des visas à ces joueurs pro en tant qu’athlètes de haut-niveau.

L’ouverture d’une école dédiée au cannabis

Aux antipodes des considérations sportives, d’autres formations apparaissent en réaction à l’actualité : cette année, le Colorado et l’état de Washington ont légalisé l’usage récréatif du cannabis. Alors que les usages médicinaux avaient déjà permis l’émergence d’une industrie prometteuse, ces décisions ont considérablement boosté le développement de ce marché qui pourrait peser 10 milliards de dollars en 2018.

Le Massachusetts, où l’usage médicinal est légal, s’apprête ainsi à inaugurer à la prochaine rentrée The North Eastern Institue of Cannabis, une école entièrement dédiée au thème de la majiruana. Les étudiants pourront se former les soirs ou les weekends sur l’histoire du cannabis, les techniques pour le cultiver, les lois relatives ou encore les usages thérapeutiques. Les cours proposés ne s’éloigneront évidemment pas du champ théorique pour celui de la pratique : il n’y aura pas d’herbe sur le campus, et les étudiants n’auront pas à la manipuler en cours…

Crédit Photo : Roger