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C’était la 14ème journée du championnat espagnol ce weekend et comme d’habitude, Lionel Messi (FC Barcelone) et Cristiano Ronaldo (Real Madrid) se sont livrés à un brillant duel à distance.

Chaque journée semble être l’occasion pour l’un des deux extraterrestres de battre un nouveau record… En inscrivant les trois buts de la victoire du Real face au Celta Vigo, CR7 a atteint la barre des 200 buts en Liga, mais a surtout fêté son 23ème triplé dans le championnat espagnol, un record. Il est en tête du classement des buteurs avec 23 buts en 14 matchs. Le Portugais a marqué lors des 17 derniers matchs à domicile de son équipe, toutes compétitions confondues.

De son côté, Lionel Messi est de retour dans une très grande forme : s’il n’en est qu’à 21 triplés en Liga et à 13 buts cette saison, après les trois pions alignés contre l’Espanyol Barcelone ce weekend, la Pulga est devenu le meilleur buteur du derby catalan avec 12 réalisations. Il conforte ainsi sa place de meilleur buteur de l’histoire de la Liga, obtenu lors de la 12ème journée (encore un triplé), avec un total de 256 buts. L’Argentin reste sur trois triplés lors de ses quatre derniers matchs…

Les chiffres sont impressionnants et il est difficile de départager les deux joueurs depuis 2009 et l’arrivée de Cristiano Ronaldo en Espagne : 200 buts en 178 matchs pour ce dernier contre 202 buts en 182 matchs pour Messi…

On peut néanmoins, uniquement sur cette 14ème journée, relever une petite différence de classe. Il suffit pour cela de comparer les premiers buts de chacun. Je vous laisse juger.

Le premier but de Ronaldo face au Celta Vigo :

Le premier but de Messi contre l’Espanyol :

Au lendemain de la finale, cette décision fait déjà polémique, Maradona allant même jusqu’à parler d’un « coup marketing», « injuste ». En effet, le trophée, remis en partenariat avec Adidas, a toujours récompensé un joueur sponsorisé par les trois bandes depuis 1998…

Okay, Messi a été décisif en phase de poule, avec des buts contre la Bosnie (2-1), l’Iran (1-0, but à la 91e) et un doublé contre le Nigeria (3-2), sans lesquels l’Argentine aurait difficilement quitté ce Groupe F. Il est également auteur d’une passe décisive sur le but de Di Maria qui qualifie en toute fin de prolongation les Argentins en huitième contre la Suisse. Au total, le Barcelonais est impliqué dans six des huit buts argentins puisqu’il tire le coup-franc à l’origine du premier but contre la Bosnie.

 

Il a marqué à quatre reprises, comme Neymar et Van Persie, mais moins que Müller (5) et Rodriguez (6). Mais est-il le seul joueur à avoir été aussi décisif dans le parcours de son équipe ?

Evidemment non : Thomas Müller, en plus de ses cinq buts, est l’auteur de trois passes décisives. C’est lui qui atomise le Portugal (4-0) avec un triplé en poule, qui marque l’unique but de l’Allemagne contre les USA en huitième (1-0), qui fait la passe décisive sur le premier but de Schürrle lors de la prolongation face à l’Algérie (2-1) au tour suivant ou qui ouvre la marque lors du récital allemand face au Brésil (7-1) en demi.

 

Que dire également de Neymar, dont les doublés sortent la Seleçao d’une situation délicate contre la Croatie (3-1) en ouverture et contre le Cameroun (4-1), pour empocher un précieux ticket pour les huitièmes. Blessé contre la Colombie en quart, son absence marque le début de la fin pour le Brésil, étrillé par l’Allemagne (7-1) puis les Pays-Bas (3-0) dans la petite finale.

Sans oublier des joueurs comme James Rodriguez, qui a marqué à chaque match de la Colombie, dont un doublé face à l’Uruguay en huitième (2-0), ou encore Arjen Robben, qui a ridiculisé la défense espagnole par deux fois avant d’inscrire un magnifique but contre l’Australie (3-2) et de provoquer les penaltys contre le Mexique (2-1) et le Brésil (3-0)…

 

Tous ces joueurs ont été autant décisifs que Messi dans le parcours de leurs équipes respectives. Ils ont marqué des buts aussi beaux que les siens, face à des équipes souvent plus prestigieuses. Et parmi eux, un joueur comme Müller a également atteint la finale…

Il aurait été difficile pour la FIFA de récompenser un joueur allemand en particulier, tellement la Mannschaft a impressionné par son collectif. Alors autant récompenser l’un des malheureux Argentins. Mais là aussi, on peut se demander si Messi mérite ce titre.

Messi a-t-il tenu sur ses épaules une équipe argentine dépassée, ou est-ce l’Albiceleste qui a déjoué à force de s’appuyer sur Messi ?

On peut ainsi se demander qu’elle était l‘influence du quadruple Ballon d’Or dans les choix de Sabella, alors que l’incompatibilité d’humeur entre Messi et Tevez avait privé le joueur de la Juventus de Mondial. On peut également évoquer la transfiguration de l’Argentine lors de son match de poule contre le Nigeria, à partir du moment où Messi a été remplacé à l’heure de jeu. Des joueurs comme Di Maria ont alors pris leurs responsabilités et ont continué à être décisif par la suite. On peut aussi parler du secteur défensif argentin et du trio Mascherano, Demichelis, Garay, tout simplement monstrueux et tout aussi responsable du beau parcours argentin.

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Mais il suffit de penser à la performance de Messi lors de cette finale pour voir que le choix de la FIFA pose problème : absent au pressing, le meneur de jeu a multiplié les erreurs sur ses passes offensives et n’a pas cadré un seul tir, comme le reste de l’équipe. Des joueurs comme Agüero ou Mascherano on été bien plus importants.

Alors oui, Messi a connu de nombreux pépins physiques cette année. Mais Khedira, qui a été blessé la moitié de l’année, a été frais et performants au Brésil, même si le milieu allemand a déclaré forfait à la dernière minute pour la finale. Il ne serait ainsi pas surprenant que Messi était lui aussi blessé lors de ce match.

Si c’est le cas, il aurait mieux fait de s’abstenir de jouer, et ne mérite certainement pas le titre de meilleur joueur du mondial. On notera cependant que le joueur n’a pas particulièrement apprécié cette récompense et a déclaré après le match : [quote]« La vérité c’est que cela ne m’intéresse pas à ce moment précis. Nous voulions gagner la Coupe du monde pour tous les gens en Argentine, mais nous n’avons pas pu le faire  » [/quote]

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Après la victoire de l’Argentine en 1986 (3-2) et la revanche de l’Allemagne en 1990 (1-0), les deux équipes s’apprêtent à disputer ce soir la  » belle « , alors que l’opposition Allemagne / Argentine devient le match le plus joué en finale de Coupe du monde. 24 ans que l’Argentine n’avait plus participé à une finale, 24 ans que l’Allemagne n’a plus remporté la compétition.

En 1986, les Allemands avaient égalisé (2-2) à seulement dix minutes du coup de sifflet final, sans toutefois réussir à empêcher un deuxième sacre argentin après celui de 1978. Les deux formations se retrouvaient quatre ans plus tard au même stade de la compétition, une première. Mais au contraire de la précédente, la finale de 1990 restera dans les annales comme l’une des pires de la Coupe du monde.

 

Prenez deux équipes maladroites et tétanisées par la peur de perdre, à l’image de ce qu’ont proposé l’Argentine et les Pays-Bas en demi cette année. Ajoutez des fautes dignes des prises de kung-fu de De Jong en finale de l’édition 2010 contre l’Espagne, ainsi que des simulations à faire passer Ravanelli pour un amateur. Saupoudrez le tout de décisions arbitrales litigieuses.

Mélangez et laissez reposer 90 minutes. Après dégustation, si vous ne vous sentez pas bien, c’est normal : l’Allemagne accroche une troisième étoile à son maillot grâce à un penalty litigieux à la 85e face à une Argentine emmenée par un Maradona des mauvais jours et réduite à 9.

À leur décharge, il faut reconnaître que les Argentins avaient décidé de ne plus jouer, se regroupant en défense pour attendre les tirs au but et découper des jambes allemandes. Et que dire de l’arbitre, muet sur toutes les fautes grossières et qui décide soudainement de jouer du sifflet à chaque simulation.

Espérons que le scénario soit différent ce soir, que Müller ne soit pas tenté de reproduire le saut de carpe de Klinsmann, que Messi soit plus décisif que Maradona et surtout que l’arbitre soit meilleur que M.Méndez, qui a sifflé provoqué le premier carton rouge et le premier et unique penalty litigieux d’une finale de Coupe du monde.

Les meilleurs moments : Klinsmann, fidèle à sa réputation de « roi des plongeons » acquise à Tottenham, le penalty et le deuxième rouge.

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Tout le monde en est conscient : cette demi-finale entre le Brésil et l’Allemagne marque un tournant dans l’histoire du football mondial. Cette Coupe du monde nous a pourtant habitué à ce type de match, entre la dérouillée infligée à l’Espagne par les Pays-Bas (5-1) ou celle déjà administrée par les Allemands au Portugal (4-0). Mais ce 7-1 se démarque pour trois raisons.

Parce que c’est l’Allemagne

« Le football est un jeu simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent. » L’adage de Gary Lineker s’est encore une fois vérifié hier soir, alors que les Allemands se sont qualifiés pour leur huitième finale de Coupe du monde en dix-huit participations. Finaliste en 2002, troisième en 2006 et en 2010, on ne peut qu’être impressionné par la régularité de cette Mannschaft. Hier soir, jamais une équipe n’avait semblé aussi intouchable.

Et c’est pour cela que cette victoire est dramatique : les Allemands ont été plus en difficulté contre l’Algérie (2-1) et la France (1-0). Mais ces deux défaites ont rappelé aux francophones que, comme en 1982 où l’Allemagne avait comploté avec l’Autriche pour sortir l’Algérie avant d’éliminer la France en demi et de recommencer en 1986, les Allemands sont bien toujours gagnants.

Brazil v Germany: Semi Final - 2014 FIFA World Cup Brazil

Cette victoire de nos meilleurs ennemis fait d’autant plus mal qu’elle nous laisse imaginer ce qu’aurait pu être le parcours de la France si elle avait gagné son quart. Qualifiée face à une équipe du Brésil fébrile, la France pouvait à nouveau prouver que la Seleção était sa meilleure victime : lors de leurs quatre dernières confrontations en compétition officielle, la France a toujours gagné, des quarts de finale des Coupes du monde 1986 et 2006 à la demi de la Coupe des Confédérations 2001 en passant bien sûr par 1998.

Dernier point : les Allemands sont sans doute les vainqueurs les moins classes de l’histoire de la Coupe du monde, entre les mimiques et simulations insupportables de Müller ou Khedira qui réclame un penalty alors que son équipe mène déjà 5-0…

 Parce que c’est le Brésil

Que de tristesse pour les Brésiliens ! Ils avaient déjà été marqués dans leur chair après la blessure de Neymar à la colonne vertébrale au match précédent. Ils sont maintenant blessés au plus profond de leur être ! On savait que cette équipe du Brésil, sans Neymar et Thiago Sylva, serait en grosse difficulté face à l’Allemagne. Mais à ce point ? La perte de leur jeune prodige a rajouté une pression supplémentaire sur les épaules des joueurs auriverdes. Comme si la tension sociale qui règne au sein du pays et les espoirs de 200 millions de supporteurs ne suffisaient pas.

Les joueurs se sont d’ailleurs effondrés après le deuxième but allemand de Klose, encaissant quatre buts en six minutes. Mais ce n’est rien comparé à la détresse des supporteurs brésiliens en tribune. Humiliés en première mi-temps, ils auraient pu reprendre des couleurs devant le jeu proposé par leur sélection en deuxième. Mais un Neuer monstrueux et un but d’anthologie de Schürrle ont vite maté la rébellion. Le but d’Oscar à la 90ème restera anecdotique.

Les Brésiliens sont passés pour des enfants à qui les Allemands ont donné une leçon de football… C’est dur pour la nation la plus titrée au monde, qui nous a toujours fait rêver. Hier, tous les amateurs de football ont perdu une partie de leur innocence en voyant cette équipe, qui nous a toujours fait rêver, brisée.

Parce que les Allemands leur ont tout pris

Cela faisait presque un siècle et une défaite 6-0 contre l’Uruguay dans les années 20 que les Brésiliens n’avaient pas perdu avec un tel écart de buts. C’est aussi la première fois que le Brésil encaisse autant de buts, la plus lourde défaite d’une équipe organisatrice, la plus lourde défaite d’une équipe en demi-finale…

Mais de nombreux records tombés hier sont encore plus symboliques : Klose, en inscrivant son 16e but en quatre Coupes du monde devient le meilleur buteur de la compétition et dépasse d’une unité le Brésilien Ronaldo ; l’Allemagne devient le pays le plus prolifique de la Coupe du monde avec 223 buts inscrits, contre 221 pour le Brésil, précédent détenteur du record ; avec cette qualification pour son 105ème match, l’Allemagne passe en tête du classement du nombre de rencontres disputées en Coupe du monde, devant le Brésil ; enfin, l’Allemagne devient la nation qui s’est le plus souvent qualifiée pour la finale devant… le Brésil.

Hier soir, tous les records sont tombés. L’expression « c’est le Brésil » a perdu tout son sens. Vu ces chiffres et le match d’hier,  l’Allemagne est devenue la nation reine du football, titre qu’on ne pensait attribuer à personne d’autre que le Brésil, qui n’avait jamais perdu en compétition face aux Teutons. Bref, un vrai drame.

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Les phases de poules se sont achevées hier avec les dernières rencontres des groupes G et H, qui comprennent respectivement l’Allemagne, les Etats-Unis, le Ghana et le Portugal et la Belgique, l’Algérie, la Russie et la Corée du Sud.

Le groupe G a bien mérité son titre de groupe de la mort pour les Portugais. Forts de leur quatrième place au classement Fifa, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo étaient favoris pour accompagner l’Allemagne au tour suivant. Mais l’équipe du Portugal n’avait clairement pas le niveau. On pourrait se dire que c’est la défaite inaugurale (4-0) face à ces mêmes Allemands qui a finalement privé le Portugal des huitièmes de finale au profit des Américains grâce à une meilleure différence de buts. Mais la victoire étriquée contre le Ghana (2-1) et le match nul miraculeusement obtenu face aux USA (2-2) mettent en lumière les insuffisances de cette équipe, qui a logiquement explosé lorsqu’elle a été confrontée à la Mannschaft.

Deux joueurs suffisent pour illustrer le niveau des Portugais : Cristiano Ronaldo, qui, comme Nani ou certains cadres, a brillé par intermittence et a souffert d’un cruel manque d’efficacité ; Eder, qui, comme le reste de l’équipe, a brillé par son manque de technique, d’impact physique (hormis des fautes grossières), de vision du jeu, etc…

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Les Américains en ont profité pour développer leur jeu collectif, efficace mais sans génie, alors que le Ghana, qui pouvait se qualifier en cas de victoire sur le Portugal lors du dernier match, n’en a jamais montré l’envie, empêtré dans de sombres histoires de primes versées en cash et de joueurs qui s’insultent à l’entrainement.

Allemagne et USA iront donc affronter respectivement l’Algérie et la Belgique au tour suivant.

L’Algérie, qui compte 17 joueurs ayant la nationalité française, réalise un beau début de compétition. Leur potentiel offensif s’est révélé lors de la victoire (4-2) sur la Corée du Sud tandis que l’équipe a fait preuve de solidité contre la Belgique (défaite 2-1) et la Russie (1-1) qui partait pourtant favorite. Les Fennecs auront à cœur de reproduire l’exploit de 1982 où ils avaient battu l’Allemagne avant que cette dernière ne complote avec les Autrichiens pour les priver d’un premier huitième de finale. En cas de victoire sur l’Allemagne, l’Algérie pourrait affronter la France dans ce qui serait un quart de finale d’anthologie.

La Belgique, à la différence de ses futurs adversaires américains, ne semble pas encore totalement rodée collectivement. Mais elle peut compter sur la qualité de ses individualités avec des attaquants comme Hazard ou Mertens pour viser les quarts.

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Snackable revient sur la fin de cette première phase de la Coupe du monde. Hier se terminaient les matchs des groupe E et F composés respectivement de la France, la Suisse, l’Equateur et le Honduras et de l’Argentine, le Nigéria, la Bosnie et l’Iran.

Comme on pouvait s’y attendre, tant pour la France que pour l’Argentine, les favoris se sont qualifiés sans problème. Du moins sur la forme puisque les deux formations terminent cette phase de groupes invaincues. Le fond est plus mitigé.

La France s’est baladée lors de ses deux premiers matchs contre le Honduras (3-0) et surtout contre la Suisse (5-2). Les Bleus ont confirmé leur bonne préparation et les espoirs issus de la victoire sur les Pays-Bas (2-0) en début d’année où ils avaient déjà laissé entrevoir la puissance de leur collectif. Alors que la majorité des joueurs offensifs a déjà marqué, on peut cependant émettre quelques réserves sur le niveau de ces deux premiers adversaires tellement ces victoires ont semblé faciles. Le dernier match contre l’Equateur (0-0) a au moins permis aux Français d’être confronté à une vraie défense et cette fois… Un gardien !

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L’Argentine de son côté a été accrochée à chacun de ses matchs et ne doit son salut qu’à un Messi providentiel, auteur de quatre des cinq buts sud-américains inscrits (pour un but csc). Face à la Bosnie (2-1) et une surprenante équipe iranienne (1-0), il a délivré les siens dans les arrêts de jeu. Malgré la présence de Di Maria, Higuain, Agüero (blessé hier pour le reste de la compétition) ou Mascherano, l’Argentine n’a jamais semblé dangereuse malgré un collectif impeccable (89% de passes réussies en moyenne). Excepté quand Lionel Messi a été remplacé à l’heure de jeu face au Nigéria (3-2), après avoir marqué un doublé.

 

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Le Nigéria, deuxième du groupe F et donc futur adversaire de la France en huitième de finale, a finalement gagné son duel pour la seconde place qualificative avec la Bosnie, comme la Suisse a remporté le sien face à l’Equateur. Mais les Champions d’Afrique ont profité d’une erreur d’arbitrage qui aurait pu transformer leur victoire 1-0 contre les coéquipiers de Dzeko en nul 1-1. Les Super Eagles se sont toutefois rattrapés contre l’Argentine, offrant de solides garanties sur leurs qualités offensives et défensives. Les Bleus sont prévenus.

Crédit Photo : Getty image & Fifa

L’Allemagne et les Etats-Unis d’un côté, le Ghana et le Portugal de l’autre. Ce sont les deux matchs de cette dernière journée dans le groupe G.

Si les huitièmes de finale semblent promis à l’Allemagne et aux Etats-Unis, tous les deux en tête du groupe avec quatre points, un improbable concours de circonstances pourrait amener à un tirage au sort pour attribuer l’une des places qualificatives, ce qui n’est encore jamais arrivé.

Dans le cas où les Etats-Unis et le Portugal se trouvent avec le même nombre de points, la même différence de buts et le même nombre de buts marqués, les deux équipes, qui ont fait match nul 2-2 lors de leur confrontation, seront départagées à pile ou face.

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Grâce à ce match nul, les Portugais ont un point et pourraient revenir à hauteur des américains en cas de victoire sur le Ghana et de défaite de ces derniers contre la Mannschaft. Malheureusement pour eux, leur lourde défaite contre ces mêmes Allemands (4-0) en ouverture pèse sur leur différence du buts, qui est de +1 pour les USA. De même, les Portugais n’ont marqué que deux buts dans la compétition, contre quatre pour leur rivaux.

Voici les scores des deux rencontres qui mèneraient à un tirage au sort en donnant aux deux équipes la même différence de buts et le même nombre du buts marqués :

  • Les USA perdent 3-0 et le Portugal gagne 2-0
  • Les USA perdent 3-1 et le Portugal gagne 3-0
  • Les USA perdent 3-2 et le Portugal gagne 4-0
  • Les USA perdent 4-0 et le Portugal gagne 2-1
  • Les USA perdent 4-1 et le Portugal gagne 3-1
  • Les USA perdent 4-2 et le Portugal gagne 4-1

Crédit Photo : Dima Andrei & Fifa

Snackable continue à faire le point, groupe par groupe, sur l’issue de cette première phase. Hier se sont joués les derniers matchs pour le groupe D de l’Italie, l’Angleterre, l’Uruguay et le Costa Rica. Un groupe qui, plus que le B de l’Espagne, a abrité les plus grosses surprises de ce début de compétition et vient finalement concurrencer le G pour le titre de groupe de la mort !

L’Italie, vice-championne d’Europe et qui compte dans ses rangs des joueurs de classe mondiale comme Pirlo ou Verratti, est éliminée pour la deuxième fois consécutive lors des poules. Ils avaient pourtant débuté la compétition sur une belle victoire (2-1) face à l’Angleterre, prenant naturellement la première place d’un groupe qu’ils devaient semblait-il dominer. Oui, mais…

L’Angleterre, on l’a vu lors par la suite, n’était que l’ombre d’elle-même. Malgré le duo dynamique de Liverpool Sterling / Sturridge et un Rooney qui a marqué son premier but en Coupe du monde, les Anglais n’ont jamais semblé en mesure d’inquiéter leurs adversaires.

Ils se sont fait sortir dès le deuxième match par l’Uruguay d’un Luis Suarez qui a rassuré sur son état de forme après une opération fin-mai. L’attaquant de Liverpool a marqué un doublé face à ses coéquipiers de club, et s’il est resté muet contre l’Italie, il a représenté un danger constant et n’a rien perdu de son mordant !

L’Uruguay en a profité pour arracher la deuxième place qualificative au nez d’Italiens favoris mais incapable de se procurer la moindre occasion et à la barbe d’anglais qui n’ont jamais fait honneur à leur statut. On se posait – et on se pose toujours – pourtant des questions sur le niveau réel de cette équipe défaite pour son match d’ouverture et qui n’a marqué qu’une fois les Italiens réduits à dix.

Mais l’élimination de l’Italie, ou celle de l’Angleterre, n’est rien face à la surprise de retrouver le Costa Rica en tête de ce groupe. Ce sont eux qui ont poussé l’Italie sur le bord du précipice en gagnant leur deuxième match sur le plus petit des scores, contraignant la Squadra Azzura à un match difficile contre la Celeste. Les Ticos, qui avaient gagné 3-1 face aux Etats-Unis lors des qualifications, ont ensuite confirmé leur solidité en empochant le nul face à une Angleterre revancharde.

Le Costa Rica rejoint ainsi, avec l’Uruguay, le bataillon des équipes sud-américaines qualifiées pour les huitièmes de finale, un niveau qu’il avait atteint en 1990. Il sort ainsi d’un véritable groupe de la mort pour les équipes européennes. Et pour leurs légendes : on devrait dire adieu aux Pirlo, Buffon, Gerrard et Lampard dans une telle compétition internationale.

GD

Crédit Photo : Getty image & Fifa

Snackable continue à faire le point sur l’issue de cette première phase de la Coupe du monde. Hier se jouaient les matchs décisifs pour la qualification dans le Groupe C, un groupe promis à la Colombie et la Côte d’Ivoire mais qui fut riche en retournements de situation.

Pas du côté de la Colombie, qui a brillé malgré l’absence de Falcao. Invaincus, les coéquipiers de James Rodriguez se sont promenés contre le Japon (4-1) lors de cette dernière journée, après avoir corrigé la Grèce (3-0) et fait un match solide contre la Côte d’Ivoire (2-1). Ils affronteront l’Uruguay dans un huitième de finale très prometteurs.

La surprise vient de la Grèce, victorieuse hier soir de la Côte d’Ivoire (2-1). À l’instar du Japon, on ne voyait pas les Grecs sortir de cette poule pour affronter le Costa Rica en 8e. Défaites face aux favoris dès la première journée, les deux équipes s’étaient ensuite neutralisées 0-0. Mais il suffisait d’une victoire pour que la sélection grecque se qualifie au détriment des Éléphants ivoiriens, sauf victoire du Japon face à la Colombie.

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La Grèce mérite sa qualification avec une équipe bien en place derrière et bien huilée collectivement, capable de remonter la balle vite et bien. Mais s’ils se sont montrés dangereux de loin, avec deux frappes sur la barre, leurs deux seuls buts de la compétition ont sanctionné – par Samaris et Samaras, qui dansaient le sirtaki à la fin du match – deux fautes grossières de la défense ivoirienne.

Déjà prise de vitesse face à la Colombie, elle est le gros point faible de la Côte d’Ivoire pendant ce mondial. Comme en 2006 et en 2010, les coéquipiers de Didier Drogba sont éliminés dès la phase de poule alors qu’ils avaient le potentiel offensif pour aller loin dans cette compétition avec Gervinho, Kalou, Yaya Touré ou même le latéral droit Serge Aurier. Mais les Éléphants ont manqué de qualités collectives pour concrétiser les nombreuses et souvent splendides percées de ses attaquants, et de sens tactique une fois l’égalisation, et donc la qualification, obtenue.

L’image de Yaya Touré, le plus expérimenté des Ivoiriens puisqu’il a disputé leurs neuf et uniques matchs de Coupe du monde depuis 2006, en train d’attaquer dans les dernières secondes est significative. Idem pour Serge Aurier, qui presse la défense grecque après l’occasion de Yaya Touré au lieu de se replier alors que l’action qui mène au penalty grec à la 91e part du côté droit.

S’ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, l’élimination des Ivoiriens, comme celle de l’Italie dans le Groupe D, laisse un sentiment d’énorme gâchis.

Crédit Photo : Getty image & Fifa

 

L’élimination de l’Italie dès le premier tour restera l’un des faits marquants de cette Coupe du monde 2014. Mais un autre fait marquant – pour l’épaule gauche de Chiellini- du match couperet qui opposait hier l’Uruguay et l’Italie est la récidive de Luis Suarez, l’attaquant de la Celeste, qui a mordu le défenseur transalpin.

En 2010, « le cannibale » avait gagné son surnom et sept matchs de suspension en mordant le joueur du PSV Eindhoven Otman Bakkal alors qu’il jouait à l’Ajax d’Amsterdam.

En 2013, il avait à nouveau testé sa dentition sur le bras de Branislav Ivanovic lors d’une confrontation entre son nouveau club de Liverpool et Chelsea.

Avant le mondial, 167 chanceux avaient parié sur l’insatiable appétit de victoire de l’uruguayen, selon Betsson, l’un des rares sites à avoir proposé ce pari. ESPN raconte l’histoire du gagnant norvégien Thomas Syverson, qui a remporté 673 € après avoir parié 3,85 € sur une cote à 175 contre 1. Le plus gros gagnant est un autre Norvégien, qui a empoché grâce aux frasques de Luis Suarez 2426 € !

Luis Suarez pourrait lui être suspendu pour le reste de la compétition, même si son geste n’a pas été sanctionné par l’arbitre de la rencontre. Une enquête a été ouverte par le Fifa.

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