On vous souhaite à tous une bonne année, on espère que vous avez pris de bonnes résolutions pour 2015.
Parce que oui c’est 2015, vous ne vous rendez pas compte, 2015 cela signifie que nous sommes aussi éloignés de 2000 que de 2030 et je sais pas vous mais pour moi 2030, ben c’est vraiment LE FUTUR et 2000, ben c’était il y a pas si longtemps.
On ne réalise pas vraiment, mais on va vous aider.
Quelques infos pour vous faire vous sentir vieux
Titanic est sorti il y a 18 ans
Di Caprio avait 23 ans quand Titanic est sorti, c’est 1 an de moins que votre serviteur. A mon âge, le Leonardo avait donc déjà joué le rôle titre dans l’un des films les plus ambitieux de la fin du XXème siècle. Moi j’ai 24 ans et je suis dans ma chambre de 12m² à écrire un article sur l’année 2015.
Super Mario 64 est sorti avant Titanic
Le bigdil a commencé à être diffusé il y a 17 ans et s’est terminé il y a 11 ans
Les émeutes dans les banlieues françaises ont eu lieu il y a 10 ans
Star Wars Episode 1 est sorti il y a 16 ans
Au passage, voici à quoi ressemble Anakin maintenant :
Il y a 14 ans on pouvait voir ça au cinéma :
Le premier épisode de H a été diffusé il y a 17 ans
En parlant de Jamel, ça c’est sorti il y a 13 ans :
Parlons de Thomas et Léa qui passeront le bac en 2015 et qui sont donc nés… en 1997
Thomas et Léa n’ont connu que l’euro
Thomas et Léa ne se souviennent ni de la victoire de l’équipe de France en 98, ni du 11 septembre.
S’ils avaient des grands frères/sœurs ils ont pu à commencer à jouer aux jeux vidéos avec la PS2 ou la DS…
…Mais ils ont très probablement commencé les jeux vidéos sur la Wii, la PS3 ou la XBox360
Quand Thomas et Léa ont commencé à avoir l’âge de lire des vrais livres (on va dire 8 ans), Harry Potter et le prince de sang mêlé venait de sortir
Thomas et Léa n’ont probablement pas vu le seigneur des anneaux au cinéma et si oui, il y a très peu de chances qu’ils s’en souviennent
Thomas et Léa étaient au CM2 quand l’Iphone est sorti, du coup le petit pourri gâté qu’on avait tous dans sa classe et qui à mon époque se la pétait avec son nokia 3310 ben pour Thomas et Léa il se la pétait avec son Iphone.
Quelques anniversaires de gens connus qu’on pensait plus jeunes
Brad Pitt va avoir 52 ans
Leonardo DiCaprio va avoir 41 ans
Natalie Portman va avoir 34 ans
Will Smith va avoir 47 ans
50 cent va avoir 40 ans
Snoop Dogg (ou Snoop Lion ) va avoir 44 ans
Eminem va avoir 43 ans
Gad Elmaleh va avoir 44 ans
Guillaume Cannet va avoir 42 ans
Quelques films qui se passent dans le futur
I, Robot se passe en 2035 ce qui veut dire que le monde d’I, Robot est aussi proche de nous que la première élection de Jacques Chirac en 1995
L’histoire de Blade Runner se passe dans 4 ans.
Minority Report se passe en 2054, ça vous paraît extrêmement loin ? 2054 est aussi proche de nous que 1976, Star Wars est sorti en 1977…
Lorsque Marty, Doc et Jennifer vont dans un futur censé être lointain dans le film Retour vers le Futur 2, ils arrivent en 2015.
Il y a 10 ans, on passait en 2005, ça ne vous paraît pas si loin ? Au début 2005:
Chirac, « The king of Swag » était encore président
Si vous parliez à quelqu’un d’Obama, personne n’aurait su de qui vous parliez
Si vous parliez de Facebook, personne n’aurait su de quoi vous parliez
Trois employés de chez Paypal venaient d’acheter un nom de domaine pour leur petit projet : « youtube.com« . (Voici la première vidéo jamais postée sur Youtube d’ailleurs)
Call of Duty 2 allait sortir et à l’époque c’était juste un FPS pas trop connu se déroulant pendant la seconde guerre mondiale (et on vous prenait pas pour un beauf si vous disiez y jouer)
Si vous aviez le meilleur téléphone du marché vous aviez ça et vous n’étiez même pas en EDGE avec.
Ni Lost ni Desperate Housewives n’avait été diffusées en France (et on était en pleine première saison aux USA)
Friends venait tout juste de se terminer
Pour terminer…
Vous avez forcément quelqu’un d’enceinte dans votre entourage, une amie, un membre de votre famille, bref. Ce bébé naîtra en 2015 et voici quelques informations sur lui:
Il verra le 22ème siècle
Les années 80 lui paraîtront comme une époque aussi loin que vous lorsque vous pensez aux années 50/60 (Oui, si vous êtes dans la moyenne de nos lecteurs, vous avez 25 ans).
Il passera son bac en 2033
Il pourrait devenir Président de la République en 2067 (les présidents les plus jeunes le sont devenus aux alentours de 50 ans)
Tom Cruise avait environ 39 ans lors du tournage de Minority Report qui est censé se dérouler en 2054, cela veut dire que le personnage de Tom Cruise dans le film est né en… 2015
Le bébé que vous verrez dans son berceau cette année sera donc en 2054 un flic chevronné qui a pour métier d’arrêter des gens avant qu’ils aient commis leur crime :
Je suis un grand fan de musique et quand je rencontre quelqu’un à une soirée une question que j’aime bien poser est « quelle musique tu aimes ? ». C’est un excellent moyen pour moi d’avoir une conversation avec quelqu’un et de m’éviter de rester comme un con debout à alterner entre mes gorgées de whisky-coca et la vérification rapide sur mon portable de posts facebook que j’ai déjà vus 4 fois.
Une réponse que certains me donnent est « j’écoute un peu tout » ce qui peut me pousser parfois à parler de musique classique et à passer pour un mec bizarre, parce que beaucoup de gens ne considèrent même pas l’idée d’écouter de la musique classique en dehors du film Black Swan et des pubs d’assurance qui nous rappellent notre enfance.
Et comment leur en vouloir ? La musique classique a ce coté élitiste qui donnerait presque l’impression que les mecs font exprès de rendre le truc inaccessible comme pour se la péter. Merde il n’y a qu’à regarder les noms des musiques…
Mais ici on va vous parler franchement et on va vous présenter les choses suffisamment pour que vous puissiez découvrir ce truc fabuleux qu’est la musique classique.
Alors si vous êtes curieux, si vous voulez découvrir de nouveaux types d’orgasmes auditifs ou si vous voulez être aussi classe que Di Caprio dans cette scène de Shutter Island « C’est quoi cette musique ? Brahms ? … … … … … Non… … … … … C’est Mahler » ben continuez à lire.
Vous comprendrez bien qu’aborder des siècles de musique de façon exhaustive ne peut pas se faire en un article web alors j’ai dû faire un certain nombre de choix. J’ai décidé de vous parler uniquement des grands courants de la musique classique et de leur principaux représentants (des noms que vous devez connaître) en vous conseillant à chaque fois des trucs cools et sympas à écouter. Cela devrait vous donner assez d’infos pour pouvoir commencer à kiffer.
Ah et non j’ai pas fait de conservatoire ni d’études de musicologie donc ma seule légitimité pour en parler c’est que ça me plaît.
Les styles de musique classique
Un genre musical comme la musique électronique n’a même pas 50 ans et pourtant il comporte plus de genres et sous-genres qu’il n’y a de pokemon (soit 151, enfin c’est ce que je pensais avant de checker wikipédia, apparemment il y en a 719 maintenant , ce monde devient fou ).
Alors imaginez un genre qui serait vieux de plusieurs siècles, vous comprendrez que ça a pas mal bougé entre temps et il y a donc plein de styles différents qui correspondent à la période pendant laquelle ils étaient à la mode.
Pour ne pas y passer des heures, on va juste parler des plus grands courants ici : Baroque, Classique et Romantique.
La musique baroque (1600-1760)
Faisons ce que tout être normalement constitué fait quand il veut savoir quelque chose et allons sur Wikipédia. L’encyclopédie définit la musique baroque comme suit :
Le style baroque se caractérise notamment par l’importance du contrepoint puis par une harmonie qui s’enrichit progressivement, par une expressivité accrue, par l’importance donnée aux ornements, par la division fréquente de l’orchestre avec basse continue, qui est nommé ripieno, par un groupe de solistes qui est le concertino et par la technique de la basse continue chiffrée comme accompagnement de sonates.
Voilà qui explique tout. Lorsque même Wikipédia pond des définitions qui ne sont compréhensibles que par les master 2 en musicologie, on saisit vite pourquoi la musique « classique » est vue comme un truc élitiste.
Bref, pour définir la musique baroque, je vais vous demander d’imaginer dans votre tête une soirée à la cour de Louis XIV, maintenant imaginez la musique qu’on y passe. La majorité d’entre vous devrait avoir pensé à un truc comme ça :
Vivaldi : Les quatre saisons : le printemps
Vous l’aviez ? Bien. En effet la musique baroque était très à la mode à l’époque du roi Soleil.
Le genre baroque se reconnait à l’oreille assez aisément et ce même si vous n’y connaissez rien en musique.
La première chose qui saute aux oreilles et que tout semble très régulier, complexe, encadré et codé. La raison est plutôt simple, à l’époque en effet les gens étaient plutôt du genre coincé du cul et la musique pour être, « noble », devait suivre une pléthore de règles dont l’énumération ici serait inutile et fastidieuse.
Cliquez pour l'anecdote rigolote en plus à sortir en soirée
L’église avait également ses propres règles musicales, par exemple elle interdisait l’usage du triton, c’est à dire de jouer deux notes qui soient séparées par 3 tons, par exemple Fa et Si (Voilà à quoi ça ressemble). En effet cet intervalle génère une tension dans le cerveau que l’église considérait comme Diabolique. Jouer ces notes pouvait vous emmener au bûcher au moyen-âge, mais pendant la période baroque on a décidé de ne plus tuer les gens pour un accord et certains compositeurs l’utilisaient par provocation. Ce type d’accord est d’ailleurs surreprésenté dans le métal pour ses sonorités diabolique, ex : le riff d’Enter Sandman de Metallica
Ensuite, on notera une sur-utilisation de la flûte à bec (oui comme au collège) de l’orgue et du clavecin dans le genre baroque. Ce dernier est d’ailleurs à mon sens l’instrument baroque par excellence, écoutez plutôt.
Johann Sebastian Bach : Le clavier bien tempéré (ce nom me fait rire)
Ah et ça au passage c’est Bach dont la musique est considérée comme l’aboutissement et le couronnement du genre Baroque et qui se dispute la place de plus grand compositeur de tous les temps avec Mozart et Beethoven, ce qui est plutôt classe. Néanmoins on précisera que Bach était quasi inconnu de son vivant et ne fut reconnu qu’une centaine d’années après sa mort, ce qui est plutôt pas classe.
Au cas où vous n’auriez pas réalisé j’aimerais insister. Le gars considéré mondialement comme l’un des plus grands génies de la musique est mort en pensant qu’il était un loser sans talents.
La vie peut être une chienne.
La musique baroque correspond au moment où les choses sérieuses ont commencé et vous ne pouvez pas envisager de vous intéresser à la musique classique sans connaître un peu ce courant (ça serait comme commencer à écouter du rap français sans s’intéresser à MC Solaar).
Cependant, mon avis personnel est que la musique baroque n’est pas la plus accessible et qu’elle peut vite sonner ringarde pour nos oreilles du 21ème siècle. Pour ne pas vous « dégoûter » je vous conseillerai donc de vous forger l’oreille avec des styles plus accessibles (on y vient ).
Pour les plus curieux voici néanmoins quelques musiques baroques stylées pour creuser
Toccata and Fugue in D Minor de Bach Si vous avez regardé fantasia ça devrait vous dire quelque chose, cette musique pour orgue est tellement cool, puissante et mélodique. On dirait vraiment la musique d’introduction avant un boss final (non je ne dis pas ça au hasard )
Marche pour la cérémonie des turcs de Jean-Baptiste Lully Putain sonner plus baroque que ça tu meurs. Lully était français et était LE musicien de Louis XIV. Une chose « amusante » sur lui, il utilisait un long bâton pour tenir la mesure en tant que chef d’orchestre (vous le voyez dans la vidéo) et lors d’une répétition il se tapa violemment l’orteil avec et mourut de la gangrène des suites de sa blessure. Voilà qui remet en perspective la fragilité de la vie.
L’été des 4 saisons de Vivaldi Avant d’être une délicieuse pizza, les 4 saisons étaient une oeuvre monumentale de l’italien Vivaldi, je vous ai fait écouté l’introduction du printemps tout à l’heure et là voici un extrait de l’été qui fait toujours son petit effet.
Te voilà pantois jeune internaute : « cet article parle de musique classique et tu nous sors que la musique classique est un sous-genre de la musique classique, aurais-tu abusé de marijuana voire de substances acides diverses? « .
Eh bien non ! Laissez-moi vous expliquer.
La vérité c’est que la musique écrite à cette période a tellement dépoté sa maman que l’on emploie dorénavant abusivement le terme musique classique pour définir toute la musique occidentale savante. On devrait donc parler de musique savante plutôt que classique pour parler du tout. C’est comme Nutella pour pâte à tartiner au chocolat , Klaxon pour avertisseur sonore, Abribus pour aubette, Dictaphone pour annotateur vocale ou Coton-tige pour bâtonnet ouaté. Cependant, alors que dire « Tandis que j’utilisais mon annotateur vocale en patientant dans l’aubette pour aller acheter de la pâte à tartiner au chocolat, l’avertisseur sonore d’une voiture me surprit au point que j’en fis tomber mes bâtonnets ouatés » vous fera juste passer pour un gros con, l’usage du terme musique savante, au mieux, ne sera pas compris, au pire, vous fera passer pour un intégriste prétentieux et élitiste.
Bref, après 150 ans de musique baroque bien complexe et codée, les mecs ont commencé à en avoir marre et à se dire qu’il valait peut-être mieux retrouver une forme de simplicité. C’est là qu’est née la musique classique. Ne vous méprenez pas, il y a toujours une multitude de règles sur la façon de composer mais l’auditeur le ressent moins. En effet là où la musique baroque envoyait des accords complexes dans tous les sens, la musique classique met l’accent sur la mélodie ce qui rend cette musique beaucoup plus accessible.
En musique on a les accords d’un côté (main gauche au piano) qui sont des ensembles de notes qui donnent la « couleur » du morceau et la mélodie de l’autre (main droite au piano) qui donne les « phrases » du morceau.
Mozart : La marche turque, là vous kiffez bien la mélodie.
Et puisque l’on parle de Mozart, sachez qu’il est le représentant de la musique classique par excellence qu’il a portée vers la perfection. Ce cher Amadeus a laissé une oeuvre hallucinante (vraiment, très, très, très hallucinante) et a touché à tous les genres de son époque.
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Mozart possédait l’oreille absolue, c’est à dire qu’il pouvait reconnaître n’importe quelle note, de plus il possédait une mémoire eidétique ce qu’il veut dire qu’il retenait tout (oui comme Sheldon Cooper ou encore Mike Ross dans Suits). Un jour qu’il avait 14 ans, il assista à une messe dans la chapelle Sixtine du Vatican pendant laquelle était jouée le Miserere de Gregorio Allegri, une oeuvre de 15 minutes dont la partition était secrète et conservée par l’église. Mozart rentra chez lui le soir et retranscrivit la partition complète de mémoire qu’il publia, obligeant l’église à cesser le secret.
Autre chose qui me met VRAIMENT sur le cul. Mozart est mort à 35 ans. J’aimerais vous rappeler que le mec avait déjà révolutionné 26 fois la musique en 35 ans et que sa dernière oeuvre, son requiem est tellement géniale et en avance sur son temps que c’est indécent. Qu’est-ce qu’il aurait écrit d’autre s’il avait vécu jusqu’à 80 ans ? On saura jamais et ça FAIT CHIER.
Mais revenons à la musique classique, nous avions dit que la mélodie était mise en avant. C’est la première grande évolution par rapport au baroque, la deuxième c’est que la musique devient dramatique. Il est difficile de décrire le dramatique en musique mais c’est en gros quand la musique commence à bien vous émouvoir, à vous toucher au cœur sans passer par le cerveau.
Et c’est là qu’intervient notre ami Beethoven à la fin du 18ème siècle (pour vous situer, c’est l’époque où on a décapité les rois et où on a renommé Grenoble en Grelibre, d’ailleurs plein de villes ont été renommées de façon très chelou, voici une carte si vous voulez vérifier la vôtre)
L’ami Beethoven à qui Universal rendra un brillant hommage 200 ans plus tard sous la forme d’un Saint Bernard dans une série de film que tout le monde a oublié était tellement BADASS qu’en plus de dépoter dans le style classique il le dépassa totalement et posa les bases du style de musique qui allait dominer tout le 19ème siècle : la musique romantique.
Beethoven est d'ailleurs responsable de l'un des plus gros coups de génie de l'Histoire de la musique, cliquez pour en savoir plus
Petites digressions sur la neuvième symphonie de Beethoven
Je dois vous parler de la neuvième symphonie de Beethoven.
AVERTISSEMENT, les paragraphes qui vont suivre décrivent un niveau de génie, de classe et de talent très élevé
Pour vous poser le contexte, en 1817, Beethoven a 47 ans et depuis 5 ans sa vie est un mix entre dépression, maladie, envie de suicide, pauvreté et perte de reconnaissance de ses pairs.
Pour résumer c’est la grosse dèche.
Mais le mec va prendre sur lui et décider de se remotiver et de se remettre à écrire, il va composer un certain nombre d’œuvres pour piano qui seront décriés par ses contemporains en mode :
T’as écouté la dernière de Beethoven ? C’est vraiment risible, le mec est tellement has been et ne mérite même pas notre attention, mais t’as entendu le dernier Rossini ? Il dépote.
La vérité c’est que ces œuvres sont tellement en avance sur leur temps que les gens ne comprennent pas, à vrai dire sa sonate N° 32 a des sonorités qui préfigurent le Jazz plus de 100 ans avant son invention (de là à dire qu’il a inventé le jazz 100 ans avant tout le monde il n’y a qu’un pas que l’on va franchir avec allégresse parce que ça rend le mec encore plus génial). Encore mieux Beethoven connait le coté visionnaire de sa musique, il n’en a rien à carrer que tout le monde se foute de sa gueule et déclare » Vous comprendrez dans 50 ans les gars » (il a probablement pas dit « les gars » mais je modernise).
L’Histoire lui a évidemment donné raison.
Dans ce contexte, Beethoven, sachant qu’il lui reste peu de temps à vivre, décide de marquer le coup et de faire SA PUTAIN D’OEUVRE et il écrit la neuvième symphonie.
Si l’on devait élire la plus grande musique de tous les temps ça serait celle-là.
Lorsque la symphonie a été présentée, tout le monde était littéralement sur le cul, pendant 70 minutes Beethoven dans un contrôle et une parfaite maîtrise de son oeuvre révolutionne la musique avec des innovations jamais vues ou imaginées à l’époque. Wagner dira que c’est la dernière symphonie, comme si on ne pouvait rien ajouter, rien composé tellement ça dépassait tout (et attention Wagner c’est aussi du gros génie).
Le support CD fait 70 minutes parce que les ingénieurs de Phillips qui l’ont créé voulaient que la 9ème symphonie tienne sur un unique disque
Comble du tout, le thème de la symphonie, la fameuse ode à la joie est un fantastique message humaniste adressé au monde entier, Beethoven conscient de son génie et de sa mort prochaine voulait partir en laissant un message de paix sous la forme de la plus grande oeuvre musicale jamais créée, ce qu’il a fait.
JE VOUS RAPPELLE QUE LE MEC ETAIT SOURD.
Si ça ne vous redonne pas foi en l’humanité ça.
Aujourd’hui l’ode à la joie est l’hymne de l’union européenne pour son message de paix humaniste et parce qu’elle est le symbole de la culture européenne
Bon je sais que 70 minutes c’est long mais commencez par le quatrième mouvement qui ne fait « que » 20 minutes et la prochaine fois que vous cherchez une musique d’ambiance pour vous aider à bosser pensez-y.
Cliquez pour une petite sélections de musiques géniales du genre classique
Le requiem de Mozart Mes amis, là on touche à du lourd, une des dernières œuvres du génie. Rien d’autre à dire, écoutez et kiffez moi ça.
La Symphonie N°45 de Joseph Haydn On parle beaucoup moins souvent de Haydn que de Mozart ou Beethov et pourtant le Haydn était un compositeur MAJEUR de la période classique, rendons-lui hommage.
La musique romantique (1815-1910)
Oui il s’agit bien du même romantisme qui vous a probablement fait chier au collège, mais vous êtes grands maintenant, prenez sur vous (si tu lis ça et que tu es au collège, bravo, avoir cliqué puis tenu aussi longtemps dans un article qui parle de musique classique est une fantastique preuve de ta maturité, moi à ton âge je jouais à la Playstation, ah FFX…).
Du coup je vous parlais du côté dramatique de la musique ben là on l’a poussé à l’extrême, la musique romantique est là pour vous faire comprendre, la beauté, la tristesse la fragilité de la vie mais Wikipédia le dit bien mieux que moi :
Le romantisme se caractérise par une volonté d’explorer toutes les possibilités de l’art afin d’exprimer ses états d’âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l’évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l’exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d’une sensibilité passionnée et mélancolique.
Bref je parle, je parle mais voyons à quoi ça ressemble le romantisme avec le Liebestraum de Liszt:
Oui j’aurais pu mettre Chopin mais j’ai décidé de faire un chouïa plus original et puis c’est aussi parce que j’adore personnellement cette musique. Ah et Liebestraume (pour tous ceux qui ont pris LV2 Espagnol ) en français ça veut dire rêve d’amour ; tu le sens le gros romantique là ?!
Une autre chose qui ressort du romantisme est l’expression de l’individualité, en effet alors que la musique classique et baroque étaient encore remplies de règles de composition très strictes, le romantisme commence à vraiment s’en libérer. Ce qui compte n’est plus de faire de la musique « noble » mais bien de faire ressentir des choses à l’auditeur.
Ces raisons font que la musique romantique est la plus facile d’accès et c’est pour ça qu’on va en parler un peu plus longtemps.
La symphonie et le concerto dominent
Il y a une chose importante que nous n’avons pas encore abordée. Il existe plein de formes différentes de musique classique. Concerto, prélude, fantaisies, symphonie, messe, etc.. Vous avez sûrement vu ces noms et ils correspondent à une espèce de tradition d’écriture en fonction de la structure de la musique et des instruments.
Par exemple, le liebestraume de Lizst était une nocturne c’est à dire une composition lente pour piano seul. La nocturne était très populaire pendant la période romantique avec bien sûr toutes celles de Chopin :
(Les compositions pour piano de Chopin sont d’ailleurs prodigieuses, magnifiques et tout le monde les aime, alors je vous ai trouvés une petite playlist à écouter lors des longues soirées d’hiver.)
Mais il y a un type de musique qui a réellement explosé pendant le romantisme : la symphonie.
La symphonie est un morceau écrit pour un orchestre symphonique (soit une centaine de musiciens), et qui en général contient plusieurs mouvement (en gros les mouvements sont à la symphonie ce que les chapitres sont au livre ). La symphonie est souvent la forme musicale la plus ambitieuse et correspond généralement à l’oeuvre la plus aboutie d’un compositeur.
Un exemple avec la 9ème symphonie de Dvořák ou « symphonie du nouveau monde » car inspirée par le séjour que le compositeur a effectué aux USA dans les années 90 (1890 bien sûr). Cette magnifique symphonie ambitionne de décrire « musicalement » les USA de l’époque.
Le deuxième mouvement de la symphonie est très lent, mélancolique et nostalgique :
Quand le quatrième mouvement est épique et dynamique (j’en veux pour preuve, les gimmicks du chef d’orchestre qui feraient passer un accro à la coke pour un narcoleptique) :
Le concerto quant à lui correspond à un dialogue entre un soliste (très souvent au piano ou au violon pendant la période romantique) et un orchestre. Le soliste est alors un peu la rockstar du concert puisqu’il doit assurer une partition souvent très complexe et virtuose face aux 100 musiciens qui composent l’orchestre. (Non mais vous vous imaginez avoir 100 putains de bons musiciens qui jouent pour vous soutenir, on doit se sentir à la fois le roi du monde et le roi des stressés)
D’ailleurs à cette époque les solistes étaient souvent les compositeurs eux-mêmes puisque leurs compositions imposaient une maîtrise de l’instrument et une virtuosité qu’ils étaient souvent les seuls à posséder.
Sergueï Rachmaninov en est l’exemple parfait. Ce compositeur Russe vivait à la fin du 19ème siècle et avait pour ambition d’atteindre la perfection dans le romantisme. Il était aussi un virtuose du piano puisque ses compositions sont encore réputées aujourd’hui comme étant les plus techniques et les plus difficiles à reprendre. On retrouve donc dans ses œuvres une grande complexité alliée à une espèce de « grandiose mélancolique » (bon terme à la con (oui c’est de moi) mais c’est dur de décrire le ressenti d’une musique). Voici l’une de ses plus grandes œuvres et accessoirement mon concerto préféré :
Mais ça dure 37 minutes ton truc ! :(
Alors oui parlons de quelque chose de primordial lorsque l’on écoute de la musique (et pas que classique).
Lorsque nous apprécions la musique, c’est principalement parce qu’on la reconnaît. Cela vous est sûrement arriver de ne pas aimer une musique à la première écoute et de l’apprécier après plusieurs écoutes.
La musique populaire moderne est extrêmement répétitive si on l’a compare à la musique classique. Une musique de 3 minutes contenant deux couplets et trois refrains ça se retient (et donc cela s’apprécie) très rapidement et facilement.
Un concerto de 37 minutes qui plus est sans structure à laquelle vous raccrocher demande un peu plus de patience pour être apprécié.
Même si vous devriez apprécier certains moments dès la première écoute, le reste pourrait tout simplement… vous faire un peu chier.
Mon conseil est le suivant, écoutez ça en travaillant, en dormant ou que sais-je encore, au fil des écoutes vous commencerez à retenir les thèmes, les évolutions et à chaque écoute vous apprécierez davantage.
Pour vous faire comprendre, j’ai écouté pour la première fois ce concerto il y a maintenant 8 ans et je le réécoute depuis régulièrement sans m’en lasser.
Plus c’est long à apprécier, plus ça mettra du temps à lasser, tout simplement.
Puisqu’on est dans les concertos russes je vais vous parler un peu de Monsieur Piotr Ilitch Tchaïkosvski qui a écrit des concertos très sympas en plus d’avoir un nom impossible à écrire sans vérifier Wikipédia et d’avoir composé les ballets casse-noisettes et le lac des cygnes (qui sont tellement connus que je ne vais pas en parler ici, allez (re)voir Black Swan).
Ecoutez juste la première minute au pire, comment on peut avoir des problèmes dans la vie après avoir entendu ça ?
Et après ?
Comme on a vu pas mal de choses on va s’arrêter là.
Pour info le 20ème siècle a vu de nouveaux courants de musique où la tendance était principalement de s’émanciper de toutes règles de composition et de chercher le dissonant. Ce sont déjà des courants un peu moins accessibles mais très intéressants et cela fera peut-être l’objet d’un nouvel article, on verra.
J’espère vous avoir un peu ouvert les oreilles sur ce sujet passionnant qu’est la musique classique et comme je ne vais pas vous laisser partir seul comme ça voici des liens utiles pour creuser.
Le point culture de LinksTheSun sur la musique classique
Le très talentueux Youtuber LinksTheSun a sorti un point culture de 35 minutes qui vous introduira la musique classique de façon beaucoup plus exhaustive que moi et je vous le conseille chaudement, c’est drôle, intéressant et un plaisir à regarder :
Classify
Si vous utilisez Spotify, je vous recommande vivement de télécharger l’application Classify qui vous permet de découvrir toute la musique classique par compositeur, par courant, par instrument, par ambiance, par type de composition etc… C’est vraiment le logiciel le mieux foutu que je connaisse pour découvrir la musique classique. Un must-Have.
Les collections Je n’aime pas le classique mais ça j’aime bien !
Ces compilations de musique classique ont été réalisées afin de désacraliser la musique classique et c’est réussi. Ces albums vous offriront moult et moult compositeurs via des œuvres courtes et accessibles, l’idéal pour se faire une petite culture. Les albums sont dispos sur Deezer et Spotify ou via Amazon et autres magasins si vous achetez encore vos CD tel un homme des cavernes.
Mes humbles playlist
J’ai quelques playlists sur Spotify qui devraient vous donner suffisamment d’heures de musique classique surtout dans le style romantique. En espérant qu’elles vous plaisent.
Chez Snackable, nous aimons dénoncer et réparer les injustices et aujourd’hui nous nous attaquons à un sujet qui a été délaissé depuis toujours par les internets : les animaux. Eh oui on ne voit pas assez d’animaux sur le web alors nous avons décidé d’organiser les premiers oscars des animaux, dans le but de rendre hommage à la fantastique diversité de cette planète.
Allons-y.
Oscar de l’animal qui aurait pu être totalement normal si une unique chose ne l’avait pas rendu totalement chelou
Le loup à crinière
Hormis la taille légèrement proéminente de ses oreilles, on ne pourrait à première vue rien reprocher au loup à crinière qui ressemble à ce que la société attend d’une espèce canine.
Mais voici une belle leçon de vie, c’est en voyant les choses dans leur globalité que l’on peut réellement comprendre notre monde :
Oscar de l’animal faisant croire qu’il est mignon mais qui est en fait un énorme enfoiré
Le panda
Le panda fait partie de ces erreurs d’appréciation collective, en effet personne ne sait exactement quand ce qui n’est fondamentalement qu’un ours à moitié albinos s’est vu bizarrement décerné le titre d’animal super mignon. Bref, deux choses intéressantes à savoir sur l’animal :
En Chine tuer un Panda est passible de la peine de mort
Bien que l’animal soit officiellement carnivore, ce gros machin a décidé de devenir végétarien et de se nourrir quasiment exclusivement de bambou ( probablement pour cultiver son image d’innocence).
Aussi nominés :
Le pingouin (ou manchot pour les zoologistes tatillons) :
Le chien :
Le chat :
Oscar de l’animal le plus ridiculement disproportionné
La gazelle de Waller
Oscar de l’animal qui est ce que nous avons de plus proche d’une licorne
Le Narval
La licorne est un animal responsable de beaucoup de fantasmes ainsi que de dessins de très mauvais goût comme le prouve cette capture d’écran de Google Image :
Malheureusement la vie n’est pas un conte de fées, voilà ce qu’on se tape comme licorne dans la réalité du monde véritable.
Contrairement à la licorne mythique, on ne trouve pas beaucoup de dessins de mauvais goût sur cette licorne de la mer et c’est bien dommage.
Comble de la désillusion, la corne du narval n’est apparemment pas vraiment une corne mais plus une espèce de dent qui sert d’organe sensoriel pour analyser son environnement.
Ce qui me fait une superbe transition.
Oscar de l’animal ayant le meilleur chirurgien dentiste
Le poisson pacu
La magnifique dentition de ce poisson sud américain lui vaut encore le charmant surnom de « dévoreur de couilles », en effet le bougre se nourrissant beaucoup de noix, on dit qu’il peut parfois confondre ces noix avec nos noix.
Mais il s’agit d’un mythe car jamais avéré. Par conséquent, si l’envie de vous baigner nu dans les rivières sud américaines vous prend, vous n’avez, dans l’état actuel des connaissances, pas à vous inquiéter pour vos roubignoles.
Oscar de l’animal qui ne savait pas quoi être entre un rongeur et un ver de terre et qui du coup a choisi d’être les deux en même temps
Le tatou tronqué
Parfois il me plaît à penser qu’un Dieu a créé ce monde mais devant une telle absurdité, comme peut-on encore croire en quoi que ce soit ?
Oscar de l’animal qui a poussé beaucoup trop loin le concept d’être un oiseau
Le bec-en-sabot du Nil
Oscar de l’animal le plus ridiculement heureux et accessoirement sorti tout droit du monde de Nemo
Le poisson-perroquet bleu
Oscar de l’animal dont le nez ressemble le plus au canon du vieux fusil que l’on trouve chez ses grands-parents
Le saïga
Oscar de l’animal le plus grognon (et accessoirement moche) au monde
Le blobfish
Oscar de l’animal qui est mon plus grand cauchemar personnel
Le Macrocheira kaempferi (le nom scientifique fait toujours plus peur)
Arrêtons-nous une minute pour parler de ce truc. Le nom courant est le crabe-araignée du Japon ce qui veut dire que quelque part pendant l’évolution, quelqu’un s’est dit que les araignées ne foutaient déjà pas suffisamment la trouille. Ce petit génie (appelons-le Darwin) s’est dit que croiser une araignée avec un crabe ça pourrait être marrant et qu’à y être on pourrait laisser cette horreur atteindre jusqu’à 3,5 mètres d’envergure, histoire de pousser le vice.
Alors non ce n’est pas marrant et ce n’est pas marrant non plus d’avoir foutu ça au large du Japon, un peuple qui a déjà suffisamment de raisons de s’inquiéter de tout ce qui vient de la mer.
Oscar de l’animal le plus tristement superficiel
Le poisson chauve-souris
Chaque jour nous sommes assaillis par le diktat des apparences, nous enfonçant dans une spirale de superficialité. Cette spirale peut faire des victimes comme le poisson chauve souris. Croulant sous la pression sociale, le poisson en arrive à se maquiller pour améliorer son apparence. Nous sommes admiratifs de ce magnifique rouge à lèvre ainsi que du soin avec lequel il a été appliqué mais les apparences sont éphémères et nous regrettons que le poisson ne prenne pas plutôt du temps pour cultiver sa personnalité propre.
Oscar de l’animal qui n’a jamais quitté son adolescence rebelle
La vache des highlands
Aussi nominés
Ce lion
Ce lapin
Oscar de l’animal qui n’a jamais su à quoi il voulait vraiment ressembler
L’okapi
Oscar de l’animal que je veux le plus au monde
Le ouistiti pygmée
Non mais regardez un peu ça, n’est-ce pas merveilleux ? Voici une liste non exhaustive de ce que je ferais si j’avais un tel animal :
Me balader avec lui sur l’épaule partout où je vais
Lui acheter un petit smoking avec un petit nœud papillon
Rechercher sur Google comment on fait un nœud papillon
Enseigner au ouistiti comment faire un nœud papillon (malgré leur taille, ces créatures sont remarquablement intelligentes)
Lui concocter un petit nid douillet dans une boîte à chaussure
Lui apprendre à utiliser les toilettes proprement y compris tirer la chasse
Dîner confortablement en tête à tête, avec lui assis dans une toute petite chaise
L’installer dans un petit siège pour bébé en siège passager dans ma voiture
Conduire pendant des heures le samedi soir après la sortie des boîtes dans l’unique espoir de se faire contrôler par les flics afin de voir leur tête quand ils verront le siège passager
M’en servir comme l’excuse parfaite pour conclure une date (ça te dit de finir la soirée chez moi pour jouer avec mon ouistiti pygmée ?)
Avec un tel animal, rien d’autre ne compte dans la vie.
Les filles : laquelle d’entre vous n’a pas déjà eu recours à la fameuse « journée shopping » pour espérer aller mieux lors d’une triste journée ? Oui, vous les connaissez bien, ces journées où rien ne va ; où on se lève, on passe devant notre miroir et… on regrette fortement d’y être passée ; où la seule « personne » qu’on ne déteste pas c’est notre chat.
Alors vous pensez que la solution serait de prendre l’air, sortir un peu, se faire plaisir en s’achetant de nouvelles fringues… Oui, mais attention, le shopping est un médicament à consommer avec beaucoup, beaucoup de modération. Vous n’êtes pas convaincue ? Lisez ce qui suit.
Il est temps de révéler les véritables effets de la mode sur les filles. Car la mode c’est un peu ça, on l’aime parce qu’on attend d’elle qu’elle nous fasse se sentir mieux, mais on la déteste car elle nous donnes des illusions. Elle a ses bons et ses mauvais côtés, mais il semble qu’on passe plus de temps à en supporter les mauvais.
Une récente étude américaine a soulevé le question de ces filles prêtes à tous les sacrifices pour plaire et se plaire à elles-même. Menée auprès d’une majorité de femmes, elle en conclut que la maxime « pour être belle il faut souffrir » est bel et bien ancrée dans l’esprit de la gente féminine.
Et cette quête du style a un prix bien plus élevé qu’un Birkin Hermès : le moral. Pourtant, la première chose à laquelle on pense quand on a le moral dans les chaussettes c’est :
Tiens, mon dressing est aussi morne que mon existence, une session shopping s’impose !
Et là, c’est comme si on avait choisi d’avaler une tablette entière de chocolat pendant un régime, au prétexte que le chocolat ne fait pas grossir ! Un paradoxe… Une erreur d’évaluation assez étrange, typiquement féminine, qu’il faut hélas bien admettre.
Pourtant, qui n’a pas déjà pensé à ce subterfuge pour balayer les gros nuages flottant au-dessus de sa tête ?
Dans l’esprit d’une passionnée de mode, une « modeuse », le shopping fait l’effet d’un prozac. Il est même plus efficace : le médicament se dissout dans le corps au fil des heures, alors que les vêtements (et les euros dépensés) restent bel et bien là dans la penderie (et malheureusement pas sur le compte en banque).
Mais pourquoi la modeuse vénère t-elle autant le shopping? A-t-il vraiment un effet bénéfique sur le moral ? Et bien, pour en savoir plus, j’ai enfilé une paire de baskets, mon si pratique cabas fourre-tout à paillettes à l’épaule et direction les magasins. A l’entrée, une pointe d’excitation envahit mon esprit, vous savez, cette excitation que nous les filles, on ressent quand on va franchir les portes d’un magasin, notre soit disant « temple du bonheur ». Et bien, si à ce moment là, mon moral était encore supportable, le soir, il n’en était plus de même .
De cette journée, j’en ai surtout retenu une chose : comme tout médicament, le shopping a bien des effets secondaires, plutôt négatifs, que l’on ne prend pas la peine de regarder. Et il semblerait que la modeuse aime ses effets néfastes…
Elle aime se faire ruiner
9h. Sur le palier.
C’est bien connu, la modeuse, c’est une fille réfléchie, équilibrée, sage, rationnelle et responsable. Une calculatrice née. Elle ne vit pas dans l’excès et prend soin de finir sa fin du mois en beauté. Elle n’a pas une armoire pleine à craquer, une salle de bain débordante de produits de beauté, le frigo vide à cause d’une paire de chaussures ayant bouffé tout son mois de salaire, un chat en fin de vie qui réclame ses croquettes devant une gamelle tristement vide…Elle sait gérer sa vie quoi !
Alors avant de sortir de chez elle, elle check son portefeuille : « Hmm, il me reste deux cent euros, très bien, cent euros pour la sublime robe en cuir Zara (indispensable pour avoir « l’air » d’une bombasse samedi soir) et le reste pour la fin du mois. Parfait ! Que c’est facile de gérer son budget, je me suis peut-être trompée de vocation, j’aurai dû faire analyste financière, maman avait raison… »
Comment expliquer ce comportement dangereusement irrationnel (selon les économistes il s’agirait plutôt là d’un crime contre les lois de l’épargne, passible de plusieurs années de dédain intellectuel) : « L’achat est une partie constitutive de l’identité, j’achète ce que j’aimerai être » affirme-t-on en école de commerce. La modeuse achète une « personnalité sociale » : en mettant cette robe, elle aura l’air sexy et audacieuse, elle aura l’air… d’une autre. C’est ce qui pousse la modeuse à être à découvert : elle n’aura surement pas de quoi se payer un verre samedi soir, mais peu importe puisque ça sera son compagnon de soirée qui s’en chargera, la robe en cuir aura fait son effet ! Et oui, c’est tout sagement calculé.
Elle aime se faire maltraiter
11h. Dans la cabine d’essayage
On dirait qu’elle aime vraiment ça, les regards froids, les commentaires déplaisants à voix haute ou l’indifférence calculée. Plus la vendeuse d’un magasin est hautaine et dédaigneuse, plus elle aura envie d’acheter le produit. C’est comme si elle entrait en guerre avec elle : ce pull pailleté à col rond semble ne pas lui aller à merveille, pourtant la modeuse s’acharne devant le miroir à scruter son image sous tous ses angles, défiant le regard critique de la vendeuse :
Je ne veux pas sembler indiscrète, mais ce pull ne flatte pas votre image, dit-elle, d’un air ennuyé.
Ah bon, pourtant je trouve qu’il me va à merveille, je le prends !
Pff, pour qui elle se prend, elle ne doit pas être épanouie dans sa vie, elle.
Peu importe l’avis de la vendeuse, la modeuse se laisse rudoyer pour montrer que elle, elle est bien au-dessus de tout cela, et que la classe passe non seulement par les vêtements mais aussi par l’attitude. Il faut en sortir la tête haute, un shopping bag à la main et un air de satisfaction maléfique. Peu importe le pull au final, le tout c’est de ne pas sortir les mains vides, le visage perdant, humilié et dépressif.
Elle aime s’épuiser
12h. Dans la file d’attente.
Pas besoin d’un abonnement à la salle de sport. Faire les boutiques, c’est parfois pire que de se lancer dans un jogging déchainé. Déjà, les rayons sont un véritable ring de box : coup d’épaule, coup de sac, coup de genou. Courir par ci, courir par là. Aller chercher une veste en rayon, reposer cette veste en rayon. Se déchausser pour essayer un talon, renfiler ses ballerines (bien plus confortables au final). Le summum de l’affrontement, et de l’épuisement, est atteint pendant les soldes, où se créer un passage pour atteindre tout simplement un article devient une mission quasi impossible.
Ensuite, il y a la file d’attente pour les essayages. Là, l’activité physique est plus soft, la modeuse bouge moins mais elle gaine quand même ses jambes par une position de yoga assez douloureuse : rester debout pendant… très longtemps. Cette position de gainage permet de renforcer les jambes de la modeuse qui, en fin de journée, seront bien gonflées et douloureuses. Pas besoin d’aller à son cours de gym le soir.
Elle aime se priver
13h. Pause déjeuner.
Après toute cette activité frénétique, il faut bien reprendre des forces.
Assise en terrasse, la modeuse commande son déjeuner : salade, coca light, yaourt au fruit rouge. Un repas léger, un grand classique pour se sentir belle et glisser avec facilité dans les vêtements. Le ventre encore vide, la modeuse quitte le restaurant rassurée, fière, l’esprit libéré de toute culpabilité. Et pourtant…
Excusez-moi, vous ne l’auriez pas en une taille au-dessus s’il vous plait ?
Cette phrase est surement plus commune que l’inverse, car c’est maintenant connu, la mode agit tel un dictateur qui impose ses règles et nous donne des ordres de grandeur : la beauté est réduite à une taille, à un chiffre, une mensuration. Et on tombe toutes dans ce piège, où l’on croit que minceur est synonyme de bonheur.
Oui bien sur il me reste plein de tailles au dessus, elles ne partent pas facilement, elles.
Arf ! Au diable la salade…
C’est à ce moment précis qu’elle regrette le pot de glace d’hier soir (mais elle avait mal à la gorge, le froid soulage le mal de gorge, c’est connu !) ou la tarte aux pommes caramélisées du matin (le matin, les médecins disent qu’on peut tout manger, car on brûle plus !).
Enfin, excuses ou pas, elle a besoin d’une taille plus grande car ses fesses ne rentrent pas dans cette jupe taille crayon vraiment classe, et elle a aussi besoin d’un coach sportif, et d’une diététicienne, et d’un psy, et d’une épaule sur laquelle pleurer finalement…
Elle aime se faire arnaquer
18h. Dans la rue.
La nuit commence à tomber, et en cette journée d’automne le froid se fait sentir. Dernier achat de la journée pour affronter le grand froid, une doudoune, mais une vraie, de bonne qualité, celle toute en plumes d’oie et fourrure, qui tient bien chaud. Hors de question de se peler les fesses.
Il y en marre des matières low cost qui grattent de partout et les centaines de peluches qui surgissent au bout de deux lavages, on a beau les couper soigneusement, elles se multiplient férocement pour transformer le manteau en un champ d’après guerre.
À premier vue, la doudoune semble justifier son prix (stratosphérique), sa fourrure est douce, chaude et apporte une touche glamour à la silhouette. La marque est renommée, il s’agit là d’acheter une valeur sûre. La modeuse se sens mise en valeur, mais surtout rassurée dans son achat. Décidée, elle tend alors la somme due à la vendeuse.
Ce n’est qu’en rentrant chez elle qu’elle découvre que la doudoune a été fabriqué au Bangladesh (oui, il fallait regarder l’étiquette avant) ; qu’il s’avère qu’il y a deux sortes de « plumes » – plume et duvet, bien plus noble – et que la doudoune est faite de plumes et non pas de duvet. Sans compter qu’il a fallu tuer un renard pour avoir cette belle fourrure. Alors non seulement elle a sacrifié son salaire, mais aussi un pauvre renard.
Le sentiment d’excitation post achat laisse place à une culpabilité grandissante qui tourmente la modeuse à tel point qu’elle devra calmer ses angoisses par un pot entier de glace à la vanille (certes, mais encore une fois il est justifié, ce pot de glace).
Elle aime avoir mal aux pieds
22h. De sortie.
Les talons, c’est un peu comme miser une somme à la roulette : on peut tout perdre comme on peut tout gagner. La modeuse peut avoir l’air classe, sexy et stylée, charmant tout le monde d’un coup de pied, ou elle peut avoir l’air, comment dire, ni classe ni sexy ni stylée.
Perchée sur ses dix centimètres neufs, les coudes sur le comptoir, l’air décontracté, la modeuse gère son allure en début de soirée. Elle est classe, sexy, stylée. Au fil des heures, la musique augmente, les corps s’agitent, elle danse avec grâce, puis son allure se dégrade, et pour ne pas avoir l’air d’un pingouin sur son iceberg, elle s’assoit. Elle commence sérieusement à avoir mal aux pieds et à envier du regard les filles en baskets :
Tout ce shopping pour ça ! Jamais plus je sors en talons, jamais plus !
Mais entre nous les filles, que l’on soit rentré pied nu de notre soirée, ou des sacs plein les mains avec le sentiment d’avoir trop ou mal dépensé (« j’aurai peut être dû le prendre en beige et non en bleu »), on sait bien que la prochaine fois, quand on aura le moral à zéro, on ira malgré tout faire du shopping.
C’est plus fort que nous, on est souvent plus accro aux choses qui nous font mal. Pourtant, on veut aussi être belle, heureuse et en pleine forme. Et bien, parfois il vaut mieux rester à la maison, et ne rien faire, se vider la tête et l’esprit, parce que la « beauté » passe avant tout par la sérénité.
Avis d’une modeuse !
* Etudes réalisées par des chercheurs de l’université de la Colombie Britannique qui sera publiée dans la prestigieuse revue Journal of Consumer Research
Illustrations tirées des films Shopaholic et Gossip Girl / Wicker Paradise / Ladurée
Le samedi soir est un rituel. Peu importe que vous ayez passé une semaine de merde, une super semaine ou une semaine juste normale, ce soir vous sortez, dans le premier cas pour oublier, dans le second pour fêter ça et dans le troisième cas parce que c’est samedi soir et que le samedi soir c’est grosse soirée et qui dit grosse soirée, dit boîte. Seulement les boîtes de nuit font partie de ces rares choses que l’on n’apprécie pas forcément et que l’on refait pourtant encore et encore. Car oui, vous refusez probablement de l’accepter mais, au fond de vous, vous n’aimez pas vraiment ça et voilà pourquoi.
Samedi soir vous vous chauffez en before, préchauffe ou appelez-le comme vous voulez. Vous êtes dans un bar ou dans un appart à picoler joyeusement, à créer des liens avec vos homologues humains, c’est génial et vous savez que l’étape suivante est d’aller en boîte.
À ce moment vous êtes surmotivés. L’alcool commence à monter, c’est la grosse soirée qui commence et vous imaginez déjà dans votre tête toutes les possibilités d’amusement, d’éclate et de fun qui arrivent. Une histoire mémorable que vous raconterez lors de futures soirées ? Vous en train de pécho et finir dans un appartement inconnu ? Tout peut arriver.
C’est donc plein d’espoir que vous vous rendez en boîte sans réaliser que vous entrez dans ce que l’on appellera la cascade de désillusions.
Avant d’entrer en boîte
Alors que votre pic d’excitation atteint son maximum, vous arrivez enfin en face de la boîte et voici ce que vous voyez :
C’est la première cascade. Un grand nombre de choses sont énervantes dans cette situation et vont contribuer à éteindre la flamme d’espoir que vous aviez soigneusement attisée depuis quelques heures à coup de vodka ou de mauvais vin blanc :
Contrairement à Disneyland où le débit de la file est régulier et le temps d’attente indiqué, la file d’une boîte peut ne pas avancer, du tout, pendant longtemps et vous n’aurez aucune explication.
Le fait d’attendre pour entrer dans une boîte vous met dans une espèce de situation chelou de mendicité vis-à-vis d’une organisation ce qui est très difficile à vivre sur le plan de l’ego.
S’il fait froid cela ne change rien au fait que vous devrez attendre.
Vous ne pouvez pas boire dans la file car les boîtes ne tolèrent les personnes ivres que si elles se saoulent à l’intérieur.
Par conséquent vous vous faites chier et vous désaoulez les vodkas-Oasis que vous aviez consommées avec tant d’ardeur.
Certaines personnes coupent la file et entrent directement devant vous parce que ces personnes ont un vagin ou beaucoup d’argent, ce qui est contraire à nos idéaux de démocratie et d’égalité pour lesquels nos ancêtres se sont battus et sont morts.
Cela revient à dire que si tu fais partie de ces gens qui coupent la file, ce faisant tu salis la mémoire de tes grands parents ce qui fait de toi un mauvais être humain. Enfoiré.
Vous arrivez devant le videur qui est le gros connard qui vous emmerdait à l’école primaire et que vous étiez censé finir par engager, selon la maîtresse, pour laver votre piscine.
À la place, ce mec va juger de votre valeur en analysant votre tenue vestimentaire et vous, vous n’avez toujours pas de piscine.
L’arrivée en boîte
L’étape caisse
Après avoir passé un temps fou dehors à vous battre, vous avez enfin pu prouver votre valeur et le videur vous laisse entrer.
Vous l’avez bien mérité ! Vous allez maintenant pouvoir payer vos 20 € avec une joie non dissimulée, bien que cela corresponde environ à la moitié de votre budget hebdomadaire d’étudiant pour manger.
La carte bancaire n’est pas acceptée.
L’étape vestiaire
Comme vous saviez que vous pouviez attendre 30 minutes dans le froid dehors vous avez forcément prévu une petite laine. Ce qui tombe bien puisque la boîte propose justement un service de consigne de vêtement fonctionnant à la vitesse vertigineuse de 3 manteaux traités par minute. Ben oui ça prend du temps pour que la meuf du vestiaire vous fasse la monnaie et vous rende vos 8€ sur votre billet de 10.
De plus, la boîte de nuit ne juge jamais utile de faire une file organisée et préfère laisser la foule s’agglutiner devant. Alors la loi du plus fort prévaut, car oui, quand vous placez une trentaine d’individus alcoolisés dans un endroit exigu en leur donnant un but commun – se débarrasser de ses affaires pour commencer à s’amuser – et bien vous touchez aux limites de ce qui définit l’être civilisé.
Le premier verre
Après avoir subi tous ces sévices vous voilà prêt à vous amuser. Votre première activité sera de trouver un verre afin de ne pas rester debout sans rien dans les mains (ce qui est très humiliant) et de retrouver votre taux d’alcoolémie perdu pendant l’attente. C’est donc le moment de faire valoir votre conso gracieusement offerte avec votre entrée.
Vous arrivez donc au bar.
30 minutes plus tard vous arrivez à commander votre boisson.
Ne comptez pas sur une vodka-Redbull avec votre conso, ce n’est pas compris. Ce n’est pas parce que c’est plus cher, non, c’est juste parce que la vodka-Redbull est ce que tout le monde kiffe et que la boîte ne veut pas que vous kiffiez, enfin tout du moins sans que vous payiez un peu plus.
Vous voilà avec votre vodka-orange, ce qui nous amène à une autre grande désillusion :
Prendre une table ?
Nous vivons dans une société qui considère certaines valeurs comme politiquement correctes. Ainsi notre société nous dit que l’on ne doit pas juger quelqu’un sur l’argent qu’il possède et qu’il est plus noble de le juger sur sa personnalité et ses actions. Je suis plutôt d’accord avec ça.
La boîte non, écrasant ainsi toute forme de politiquement correct. Elle l’annonce haut et fort : plus tu as de l’argent à dépenser, plus tu auras une chouette table et plus tu seras considéré socialement.
Nous cherchons tous la reconnaissance sociale et vous pouvez décider de l’avoir dès ce soir en payant une ou plusieurs bouteilles 10 fois le prix que vous aviez payé à Monop 6 heures plus tôt.
À vous de voir.
Les activités en boîte
Rester debout à ne rien faire
Une des activités principales en boîte consiste à rester debout, verre à la main et à ne rien faire.
Discuter avec des gens
Aller aux toilettes
Un des rares avantages à être un mec en boîte se découvre au moment de passer devant les toilettes et d’apercevoir une dizaine de filles attendre quand vous, Homme, pouvez aller tranquillement vous soulager.
Mais nous avons un autre problème que je ne pourrai jamais mieux formuler :
Les toilettes pour hommes sont un endroit où 120 hommes bourrés ont envoyé en moyenne un quart de leur pisse par terre. Ce qui est donc similaire à des toilettes où 30 hommes auraient exclusivement pissé par terre. Et c’est un lieu que vous visiterez plusieurs fois dans la soirée. Tim Urban
Danser
Le monde de la danse se sépare en deux catégories : les femmes d’un côté qui dansent en boîte pour s’amuser ; les hommes de l’autre qui dansent en boîte pour s’amuser mais en vrai surtout pour chopper.
Chopper en boîte
Fin de soirée
Selon votre degré d’alcoolémie et d’optimisme, vous serez tenté de faire la fermeture, bien décidé à ne pas rentrer seul et à chopper tout ce qui reste.
Néanmoins, voici une belle leçon pour vous. 4h du mat dans une boîte, c’est comme une semaine après des soldes : il ne reste que les invendus, ce dont les autres n’ont pas voulu. Alors demandez-vous si ça vaut bien le coup et rentrez plutôt vous coucher.
Cela vous permettra également d’éviter d’assister au traditionnel fight de 5h du mat entre deux mecs bourrés à l’ego fragile, évacuant leur frustration sexuelle l’un sur l’autre.
Se persuader d’avoir passé une bonne soirée
C’est la dernière étape et elle s’effectue au choix dans le taxi, lors de la marche du retour, en attendant son grec, lors de l’after marijuana ou lors du traditionnel McDo du dimanche midi.
Après tous les sévices que vous avez endurés, retourner dans un tel endroit serait une preuve de pur masochisme et pourtant vous allez convaincre vos potes et vous-même que vous avez passé une putain de soirée et ce grâce à plusieurs mécanismes :
Avec la thune que vous avez mis dans la soirée, vous préférez vous dire que ça valait le coup plutôt que d’accepter que vous vous êtes faits arnaquer et manipuler et que vous avez dépensé un quart de votre budget mensuel pour pas grand chose.
Vous étiez bourrés et tout est drôle quand on est bourré. Même Equidia devient génial à regarder quand on est bourré. En fait, vous vous amusiez parce que vous étiez bourrés et la boîte n’a pas réussi à gâcher ça.
La mémoire sélective entre en jeu. En effet, à de rares occasions une soirée en boîte peut réellement bien se passer et être drôle et ce sont bien évidemment ces quelques soirées que l’on va retenir, pas celles où on s’est fait chier et où on est rentrés la queue entre les jambes à 2h.
Ce sentiment est renforcé par la nostalgie et on finit par se dire que nos anciennes soirées en boîte étaient trop cool et qu’il faut recommencer.
C’est donc bel et bien face à un cas d’hallucination collective que nous nous retrouvons alors la prochaine fois que vous êtes bourrés dans un appart et que vous pensez aller en boîte, testez d’abord Equidia.
Cet article est inspiré de l’article Why you secretly hate cool bars de l’incroyable blog WaitButWhy.com. Si lire des pages de textes en anglais ne vous fait pas peur, prenez votre journée et lisez tout ça, c’est pour moi l’un des meilleurs blogs de l’Histoire des blogs. Oui Monsieur.
Au risque de passer pour un vieux papy aigri, les affiches de film, c’était mieux avant. Il faut avouer qu’aujourd’hui les studios de cinéma suivent une logique marketing bien huilée et préfèrent éviter les risques en fournissant une affiche banale et clichée, ce qui est aussi lâche que de faire une nouvelle saison de secret story, ça n’apporte rien mais ça marchera toujours suffisamment. Aujourd’hui nous démontrons la supercherie pour que vous ne vous fassiez plus avoir.
J’aimerais préciser d’emblée que le fait de critiquer une affiche de film ne veut pas dire que le film est mauvais.
Donne moi le style de film, je te dirai quelle affiche tu es
Cliché n°1 : tu es un blockbuster ? Partons sur du bleu et du orange
Le bleu et l’orange sont des couleurs complémentaires c’est à dire que lorsqu’on les mélange elles donnent une certaine nuance de gris (enlève moi tout de suite ce sourire jeune fille). Elle vont donc particulièrement ensemble d’autant plus que le bleu a tendance à symboliser la sagesse, la discrétion ce qui met en valeur le orange qui symbolise quant à lui le dynamisme et l’enthousiasme (pourquoi croyez-vous que notre logo est orange ?!).
Cette association est donc parfaite pour les gros films d’action :
Du coup les gars se sont dit, ah ouai ça marche, venez on en fout PARTOUT !
Cliché n°2 : Tu veux un film d’action pure qui ferait passer les couilles de Chuck Norris pour deux cacahuètes? Noir, blanc et orange !
Comme je vous l’ai dit, le bleu est associé à la sérénité, au calme. Du coup pour un film d’action de malade c’est un peu hors sujet, la solution est simple : on dégage le bleu et on garde que le orange, faut que ça pète et que ça se voit.
Par exemple :
Voilà c’est ça qu’on veut ! Regardez ça marche à chaque fois !
Cliché n°3 : Un classique du film d’action, j’avance de façon hyper badass vers la caméra :
Cliché n°4 : le mec de dos pour les films d’action un peu ambitieux où « un héros devra affronter des obstacles difficiles afin d’atteindre son but héroïque »
Celui-là a été utilisé tellement de fois que même Hollywood doit être en train de se poser des questions, il en existe plusieurs variantes :
La vue de dos d’assez loin
La vue de dos plus proche du héros cette fois
La vue de dos « j’ai aussi des faiblesses parce que je regarde très légèrement d’un coté »
La vue de dos 100% BAD ASS, « je contemple un environnement grand, vide et / ou apocalyptique »
Cliché n°5 : la formation en triangle
Cliché n°6 : la gigantesque tête flottante
Lorsqu’un studio investit des millions dans un acteur, il en est fier. Par conséquent il aime bien le mettre particulièrement en avant sur son affiche, histoire d’être sûr que nous public sachions que cet acteur est bien dans ce film.
Le principe est simple et suit deux étapes :
Dans la partie haute de votre affiche, inscrivez le nom de votre acteur en haut, suivi d’une grande photo de lui qui flotte.
Dans la moitié basse de votre affiche vous insérerez un extrait iconique de votre film accompagné du titre de votre film.
Si vous avez la chance d’avoir plusieurs acteurs connus, n’hésitez pas à les placer en triangle par ordre de célébrité décroissant comme dans l’exemple suivant :
Si Keira Knightley devient de plus en plus célèbre vous pourrez vous adapter et la mettre plus en avant dans la suite :
D’autres exemples pour bien comprendre ce principe :
Cliché n°7 : le duel de faces
Un autre classique, si le film aborde la relation entre deux individus, l’affiche du film est déjà toute trouvée :
Cliché n°8 : Les gros textes qui cachent l’affiche
Pour un meilleur effet, placer le texte sur un visage en gros plan :
Cliché n°9 : Les comédies ont des affiches rouges et blanches
C’est probablement le cliché le plus important qui semble être une règle de base pour toute affiche de comédie.
Vous devez avoir vos acteurs sur un fond blanc avec un titre en rouge, c’est tout, c’est comme ça :
Si le couple est au centre de la comédie on se retrouve face à deux cas de figures (n’oubliez pas que nous gardons le fond blanc et le titre rouge) :
1 : Le célèbre dos à dos
2 : La domination féminine face au mâle pantois
Enfin n’oubliez pas que vous pouvez utiliser des photos encadrées de vos acteurs si vous voulez donner un coté plus sophistiqué à votre comédie :
Cliché n°10 : vous voulez raconter une belle histoire d’amour ? Il y a une affiche pour ça
Du coup c'est quoi une bonne affiche de film ?
A mon humble avis, une bonne affiche de film c’est une affiche que l’on retient, qui nous marque et qui parfois va jusqu’à devenir une image iconique qui entre dans la culture populaire pour toujours, ce qui est forcément difficile à faire lorsque votre affiche ressemble à 1 million d’autres…
Quelques exemples d’affiches plutôt sympas :
Voilà ça c’est cool et il y a d’ailleurs de fortes chances pour que vous ayez déjà eu l’une de ces affiches en poster quelque part chez vous.
Voilà, maintenant vous savez repérer les fainéants !
Cet article est une traduction libre de la vidéo WTF Happened to movie posters publié par le youtubeur GoodBadFlicks. On vous recommande chaleureusement sa chaîne d’ailleurs qui est très cool si vous aimez le cinéma et que vous comprenez bien l’anglais ;) .
Les conventions sociales sont impardonnables, mais leur maîtrise est indispensable à l’image que vous renvoyez dans notre société et détermine rapidement votre statut de personne cool ou pas cool. Pourtant, il est incroyable de constater qu’une chose aussi importante doit être maîtrisée sans aide : il n’existe en effet aucun guide.
Cette injustice doit être réparée.
Par conséquent, pour les millions de Français qui se rencontrent et doivent chaque jour se plier à la convention sociale du bonjour, voici notre guide.
Tout sur la bise
Nous aborderons ici un grand nombre de question et comme une chose subtile doit être mise en situation pour être comprise, nous utiliserons des illustrations claires et précises grâce à nos deux cobayes :
La grande question : Par quelle joue faut-il commencer ?
Voici une situation qui arrive bien trop souvent :
Dans les cas les plus extrêmes et si l’on a affaire à deux personnes très étourdies, cela peut même entraîner ce que l’on appellera LE SMACK INOPINÉ DE L’INCOMPRÉHENSION MUTUELLE :
Alors comment éviter cette mésaventure?
On pourrait conseiller une vigilance de tous les instants lors de votre approche de la bise. Elle vous servira à lâcher un discret « haha chez moi c’est à gauche » si vous voyez que les choses commencent à partir hors de tout contrôle.
Mais ce n’est peut-être pas la meilleure solution.
Non. La réponse semble se trouver dans une solide connaissance de votre géographie, en effet la joue que l’on tendra dépendra entièrement de la région dans laquelle vous vous trouverez.
Une bonne connaissance de vos départements vous évitera donc ce genre de moments gênants. Nous avons réalisé pour vous une carte à partir des données recueillies sur le site combiendebises.com.
Nous vous conseillons fortement de l’accrocher dans vos toilettes.
Quelques commentaires :
Encore une fois, les sudistes (représente!) restent fidèles à leur réputation et emmerdent le reste de la France .
Un gros Big-up pour nos amis de Seine-Maritime(76) et de l’Eure(27) qui sont un peu les Astérix de la bise, c’est bien, gardez votre identité les copains.
Les Alsaciens, un peuple bien querelleur qui bien que n’occupant que 1,23% de la surface de la France, n’a pas réussi à se mettre d’accord. Strasbourg ou Colmar, choisis ta team.
Les gens de la Creuse(23), du Lot(46) et de la Lozère(48) sont les suisses de la bise.
Si le coté de la bise était synchro avec les opinions politiques, François Hollande n’aurait jamais été président.
Le gros blanc de la troisième bise
Il vous reste un peu de place dans vos toilettes ?
Quelques commentaires :
Quand Joey Starr disait » La seine Saint-Denis, c’est de la bombe baby » (popopopop) il faisait très probablement allusion au fait que le 9-3 est le seul endroit de la petite couronne où l’on ne fait pas 2 bises.
Apparemment les gens des Deux-sèvres et du Finistère ne font qu’une seule bise, je trouve ça un peu bizarre mais pourquoi pas.
Si tous les départements qui font 4 bises passaient à 2, le gain de temps le matin au bureau engendrerait une augmentation de 0,7% du PIB français. (Source)
Le délicat théorème du nombre de personne au-delà duquel on peut ne pas faire la bise à tout le monde sans passer pour un connard
Il est évident que personne ne vous tiendra rigueur si vous ne faites pas la bise à tout le monde lorsque vous arrivez dans un groupe de 7-8 personnes. Il est également évident que faire la même chose lorsque vous arrivez dans un groupe de 3 sera considéré comme extrêmement malpoli :
Là où cela devient compliqué c’est entre ces nombres de 3 et 7 où énormément de facteurs entreront en compte, ce qui dans le théorème est appelé la zone de tous les dangers :
Voici les questions que vous devez vous poser lorsque vous êtes dans la zone :
Combien de personnes je connais dans le groupe ? Si ce nombre est faible, on tolérera plus facilement votre absence de bonjour personnalisé.
A quel degré je connais les personnes du groupe ? Si vous les connaissez un petit peu, on vous conseillera de faire un petit tour des bises afin de prouver votre bonne volonté et de montrer que vous savez entretenir vos relations.
Suis-je à une soirée ? Dans ce cas il est impératif que vous fassiez un tour de tout le monde et que vous vous présentiez afin de montrer que vous n’êtes pas venu dans l’unique but de vous teaser la gueule entre potes dans votre coin avec votre whisky-coca. (Si vous êtes une fille, une plus grande tolérance vous sera accordé puisque notre société phallocrate admet plus facilement que vous soyez timides, néanmoins si vous êtes très belle et très classe, désolé pour vous car une absence de bonjour pourra vous faire passer pour une grosse princesse qui se la pète et qui daigne faire le moindre effort)
L’exception de la table du studio de 15 m² : Si les convives sont nombreux et rassemblés étriquement autour d’une table, on vous pardonnera de refuser de vous contorsionner. Dans ce cas précis la zone de tous les dangers n’a plus vraiment lieu d’être.
L’inconfort en soirée de l’annonçage répété du prénom pendant la bise
À un moment dans l’Histoire des conventions sociales il a été décidé que l’on devait énoncer son prénom en faisant la bise afin de se présenter, ce qui est usant :
De plus, dire son prénom pendant la bise peut entraîner un problème bien plus grave encore :
De la bise entre hommes
Si vous êtes originaire comme moi de la belle région Marseillaise, vous n’êtes pas sans savoir que dans ce coin, la pratique de la bise entre hommes, même quand on ne se connaît que très peu, est une chose courante. Alors désolé je n’ai pas pu trouver de stats là-dessus pour savoir dans quels autres endroits cela se pratiquait (comme quoi même l’Internet a ses limites, vos commentaires sur le sujet sont néanmoins les bienvenus).
Mais si vous êtes équipés en série d’une pomme d’Adam et que vous passez un jour sur les terres de Cézanne, Pagnol et Zidane, voici quelques conseils :
Soyez le plus naturel possible
Il est évidemment entièrement proscrit de faire une vraie bise sur la joue de l’autre
Par ailleurs ce joue VS joue ne devra pas être accompagné d’un bruit de bisous fait avec vos lèvres
Il est interdit d’exécuter un quelconque contact physique autre que la bise sus-mentionné (aka : laissez vos mains là où elles sont)
Il est fortement recommandé d’engager très rapidement une discussion sur le dernier match victorieux de l’OM (oups, plénoasme :) ) afin d’oublier en vitesse le moment un peu gênant que l’on vient de vivre.
Bonus n°1 : le très gênant malentendu serrage main / Check
Apprendre en s’amusant : Au fait, pourquoi on se sert la main ?
Au cours de mes recherches (car oui j’ai fait des recherches pour cet article) j’ai appris quelque chose de cool. Le fait de se serrer la main droite daterait du moyen-âge voire de la Rome antique, c’était une façon pour les soldats/chevaliers (qui étaient toujours formés pour être droitier) de montrer qu’il n’allait pas dégainer leur épée et ainsi instaurer un climat de confiance. Oui on déconnait pas à l’époque.
Amoins de sortir d’une caverne digne des tréfonds d’Erebor, toute personne à peu près connectée à l’internet et aux réseaux sociaux 2.0 connaît ou a, à minima, entendu parler du phénomène Tinder. Car oui, il s’agit bel et bien là d’un phénomène mondial, cette petite application qui compte des dizaines de millions d’utilisateurs, et recense pas moins de 350 millions de « swipes » par jour (comprendre : liker ou rejeter un profil).
Piqure de rappel: mais qu’est-ce que Tinder? Si l’on en croit la description officielle, voici les faits : « Tinder is the fun way to connect with new and interesting people around you ». Dans la pratique, la traduction serait plutôt : Tinder est un moyen facile, rapide, et à peu près sûr de trouver des plans cul pas loin de chez toi.
Afin de décrypter cet engouement pour le « match » virtuel, j’ai décidé de vous faire part de ma propre expérience, après quelques mois d’utilisation irrégulière. Comme tout le monde, je « voulais voir », trouvant le concept assez fun. Etant désormais à peu près calé sur le sujet (et c’est bien l’un des seuls) j’ai décidé de vous concocter un petit guide. Voici à titre d’exemple un aperçu de mes résultats sur une soirée (18h à minuit) via l’appli.
Les 10 commandements de Tinder
1. Les attentes féminines, tu comprendras
Que vous soyez des inconditionnels de la firme à la pomme ou des irréductibles d’Android et autres systèmes d’exploitation, sachez que vous pouvez profiter de la magie de Tinder. Les filles (eh oui, point de vue de mec) sont ici, et selon mon expérience, divisibles en trois catégories : à la quête d’une occupation (de bouche-trou office tu feras) OU à la quête d’un plan cul (peu probable, comblé ou cocu tu seras) OU à la recherche de l’amour (c-à-d paumées et déconnectées de la réalité). Il m’est arrivé plusieurs fois d’apprendre qu’une fille était en couple, mon sens moral m’obligeant donc à couper court à la discussion. J’insiste sur le fait qu’il s’agit d’un véritable fléau pour la vie de couple en général. Méfiance.
2. A la région, tu t’adapteras
Parisien en mal de se… euh d’amour, votre chance est arrivée. Avec un nombre incalculable de profils aux alentours, trouver un joli minois devrait être aussi simple qu’une partie de Candy Crush (quoique…). Pour les provinciaux, armez-vous de patience, les profils se font moindres mais ces demoiselles seront plus promptes à vous contacter d’elles-mêmes, ce qui vous évitera de chercher une phrase d’accroche pourrie pour établir le contact.
3. La phrase d’accroche, tu travailleras
A moins de vous prendre extrêmement au sérieux ou d’être totalement désespérés, je vous déconseille l’approche classique absolument répulsive pour la gente féminine, à savoir: Salut sa va? / T’es charmante / Eske tu bz?. Bien entendu, soignez l’orthografe. Idéalement, profitez d’un détail sur une photo, d’une possible phrase de description ou de l’inspiration du moment pour vous démarquer et attirer l’attention de la belle. Vous n’en avez rien à foutre de savoir si elle va bien, et elle le sait. Subtilité.
4. Du smiley, tu useras avec intelligence
Le smiley sera votre allié. Une phrase basique sans ponctuation permet de limiter la dose d’intérêt que vous portez à cette fille, un smiley bien choisi contextualisera l’accroche, à vous de bien le choisir (exit « smiley qui tire la langue en te proposant de venir boire un virgin mojito dans mon 10m2 lit-simple »).
Exemple concret, notez les différences d’interprétation :
5. La photo appropriée, tu choisiras
Croyez moi, une photo en pyjama avec une petite boule de poils aura bien plus d’impact que votre meilleur profil en costume 2 pièces sur-mesure. Ne négligez pas le pouvoir de persuasion d’un petit animal. Inconsciemment, nombre de vos matchs auront liké votre profil pour le chiot ou le bébé crocodile (sans doute devenu grand entre-temps), il n’empêche que c’est bien à vous qu’elles auront à faire. Profitez de cet instant de fébrilité pour sortir les griffes. Et… EVITEZ LES SELFIES, PAR PITIE. Merci.
6. La distance, tu vérifieras
Idéalement 10km. Assez loin pour trouver suffisamment de profils, assez proche pour transformer l’échange en rencontre réelle. Au delà tout est faisable, mais peu recommandé car souvent perte de temps dans des discussions sans finalité particulière, la distance n’aidant pas.
7. Liker à tout va, tu ne devras pas
La technique de bon nombre des mecs consiste à liker 100% des profils pour avoir un max de matchs puis faire le tri par la suite; déception garantie. A mon humble avis, il vaut mieux sélectionner soigneusement les personnes que vous « choisissez », vous gagnerez du temps par la suite en cas de match. Quality over quantity.
8. Pour aborder un plan cul, t’adapter tu devras
Soyez subtils, ne dévoilez surtout pas vos intentions au premier abord, sous-entendez les. Aucun de vos matchs n’avouera chercher ce type de relation, cependant je vous invite à relire bien attentivement la description dans l’introduction… On ne télécharge pas Tinder pour jouer au Sudoku (sauf exception, peut-être). Et n’oubliez pas, attendez le premier date, on n’est jamais à l’abri de l’anguille sous roche.
9. Pour aborder une LTR (Long Term Relationship) t’adapter tu devras
Soyez subtils bis, proposez une rencontre sans sous-entendu particulier. Une fois en face et si le feeling fait son oeuvre, vous serez à même de proposez une nouvelle rencontre, de connaître l’autre et d’envisager une éventuelle relation. Coincoin.
10. Les filles, écouter ces conseils, vous devrez
Un mec en a marre de devoir venir parler systématiquement le premier
Arrêtez avec les photos « bouche en cul de poule », en face d’un miroir et avec le flash
Le soutif apparent c’est pas sexy (en photo, en vrai c’est un autre débat…)
Les « recherche un prince pas trop charmant… blabla » ; non mais retournez mater vos Disney sérieux, on est en 2014
Répondre aux questions par oui ou par non sans s’intéresser à l’autre c’est emmerdant à mourir, les RDV vous pourrez les attendre longtemps (sauf en face d’un mort-de-faim)
Une photo de dos c’est cool, mais à ce stade on s’en tape
Etre avec 12 copines sur le profil c’est bien, ça veut dire que vous avez des potes, mais ça ne nous avance pas pour vous reconnaître, quelque chose à cacher?!
Enfin bref, si toi ô lecteur tu suis ces quelques conseils, tu devrais désormais t’en sortir à peu près, si ce n’est pas déjà le cas (tu peux aussi ne pas utiliser l’appli, ce n’est pas indispensable hein). La vérité universelle n’existe pas, cependant certaines astuces augmenteront significativement tes matchs et potentiellement ta libido. Et tu te feras peut-être de nouvelles potes, qui sait.
Have fun, et entre nous c’est rigolo mais ça s’arrête là. Rien ne remplace une rencontre inattendue, lors d’une soirée avec tes potes dans un bar / autre. :)
Crédits photo: FanPop Patrick Neil Harris (Barney Stinson from How I Met Your Mother, CBS)
Ici, nous n’avons pas peur du politiquement incorrect. Au risque de froisser l’Internet, nous devons dire la vérité. Cette vérité c’est que les chats sont des gros connards, des enfoirés de manipulateurs qui n’ont jamais cessé de chercher à exploiter nos faiblesses afin de servir leurs propres ambitions. Voici pourquoi.
Depuis l’Egypte Antique où ils réussirent à se faire vénérer tels des dieux, jusqu’à leur domination contemporaine des Internets, les chats n’ont cessé d’agir dans l’ombre afin d’asseoir leur hégémonie mondiale, cachant leurs ambitions de conquête et d’asservissement de l’humanité derrière des miaulements tendre et des postures rigolotes.
Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre
Sun Tzu. L’Art de la guerre
Retournant ainsi les conseils de nos plus illustres philosophes contre nous-mêmes, ces connards de chats nous affrontent et gagnent, sans même que nous ayons le sentiment de combattre ou d’être en guerre.
Car les chats sont passés maîtres dans la manipulation, ils nous bernent quotidiennement et si vous pensez que nous déraillons ou que nous abusons de substances psychoactives, voici 10 raisons scientifiques qui montrent à quel point les chats sont de petits enfoirés manipulateurs qui ne méritent ni votre amour, ni votre intérêt.
1. Un chat n’est pas câlin parce qu’il vous aime
Beaucoup aiment les chats pour l’affection qu’ils procurent, ils s’imaginent confortablement lovés dans leur canapé, leur chat sur les genoux, recevant l’amour de leur félin.
Mais en fait, vous vous souvenez de cette fille que vous aimiez au collège et qui n’en avait rien à foutre de vous alors que vous interprétiez chaque geste de sa part comme une preuve de son amour pour vous ?
Le chat fait pareil mais en 1000 fois pire.
Il n’en a rien à foutre de vous, il sait que vous l’aimez et prend un malin plaisir à vous faire croire que cet amour est réciproque. Quand il se frotte à vous c’est uniquement pour répandre son odeur sur vous, il vous marque. Vous êtes sa propriété, sa chose, vous ne valez guère plus que le fauteuil qu’il avait marqué une heure plus tôt.
Même quand il dort avec vous, c’est juste pour profiter de votre chaleur corporelle, mettez une boîte en carton près d’un radiateur et croyez moi il ne partagera plus JAMAIS votre couche. Le chat profite de vous sans vergogne, il vous maintient volontairement dans un état émotionnel dans lequel vous pensez à tort qu’il vous aime, tout ça pour vous tenir dans votre rôle d’esclave au service de son bien-être personnel.
On a traité des gens de connards pour beaucoup moins que ça.
2. Quand un chat montre son amour, ça reste chelou
Ne virons pas dans la paranoïa, un chat peut montrer de l’amour, y compris pour ses propriétés (dont vous). Enfin, de l’amour, parlons plutôt d’une absence de haine. En effet, un chat qui cligne des yeux lentement envoie le message qu’il n’y a pas de menace.
Voilà à quoi ça ressemble :
Un chat disant : « Là tout de suite je ne te hais pas »
Bien chelou comme truc… Mais même dans cette situation apparemment pacifique, restez prudent. Si le chat vous regarde sans cligner des yeux, il est en train de vous montrer qu’il est le dominant et que vous feriez mieux de partir rapidement sous peine d’être attaqué; ce qu’il finira par faire, puisque c’est un connard incapable de contrôler ses pulsions.
Petite mise à jour de l'auteur :
Je vous écris cette phrase 2 ans après la sortie de cet article qui a été abondamment partagé. Quand j’ai trouvé la vidéo du chat qui cligne des yeux, celle-ci n’avait qu’une petite dizaine de vues, grâce à vous, elle en a aujourd’hui 250 000 et quelque part aux USA, une américaine se demande comment sa vidéo a pu buzzer à ce point. Merci pour ça et merci pour elle !
3. Les chats sont de véritables dépravés sexuels
Polygamie, partouze, inceste, scatophilie. Le chat n’a aucune limite morale et aucun sens de la vertu ou du vice.
En milieu naturel et pendant la saison des amours, une bonne moyenne pour un chat est de 9 partenaires et 15 copulations par jour alors qu’une chatte peut aller jusqu’à 6 amants en quatre heures, avec 20 copulations par jour. A noter que l’accouplement dure entre 5 et 15 secondes, le chat, égoïste par nature, ne faisant aucun effort pour durer.
De plus les premier rapports sexuels du chat ont lieu dès son 5ème mois ce qui ramené à une vie humaine reviendrait à faire sa première fois à 3 ans, ce qui est dégueulasse.
C’est donc un bel euphémisme de dire qu’une seule journée dans la peau d’un chat ferait passer Sodome & Gomorrhe pour un couvent de bonne sœurs retraitées.
4. Si vous êtes seuls avec votre chat et que vous mourrez, il vous mangera immédiatement
C’est arrivé en Angleterre, en Provence, en Roumanie. Vous n’êtes pas obligés de cliquer pour lire ça, faîtes moi confiance. Vous avez beau avoir été le meilleur propriétaire, nourrissant et câlinant vos chats avec attention pendant des années, si vous mourrez, après 1 à 2 jours, vous n’êtes que la nourriture que vous n’avez pas pu leur donner depuis votre trépas.
Alors que les chiens attendront plusieurs jours avant d’en arriver à ce genre d’extrémité, les chats, encouragés par leur absence de pitié, leur mépris de la vie humaine et leur sauvagerie vous croqueront au moindre petit creux.
5. Les chats tuent un très grand nombre d’animaux innocents et ce sans raisons aucunes
Le mépris pour la vie d’autrui des chats ne s’arrête pas aux humains puisque selon cette étude, chaque année aux USA, c’est près de 25 milliards d’animaux qui sont victimes du plaisir de tuer des chats. Car c’est bien par pur plaisir ou juste pour tuer le temps que les chats s’adonnent au massacre de petits animaux mignons et innocents. En effet le meurtre est partie intégrante de leur instinct le plus primaire, faisant d’eux, par nature, des êtres barbares génocidaires.
6. Les chats aiment se la péter en vous montrant qu’ils sont meilleurs que vous
Pourquoi les chats ramènent-ils des animaux morts à leur propriétaire ? On pourrait penser qu’il s’agit du paroxysme de la démonstration de leur mépris pour la vie ou encore qu’il s’agit d’un message type « tu es le prochain, mec ».
7. Les ronronnements et les miaulements des chats relèvent d’un haut niveau de manipulation
Un chat, c’est mignon, un chat qui miaule, c’est très mignon, un chat qui ronronne, difficile de ne pas s’attendrir immédiatement comme une boule de guimauve.
Le chat le sait et il compte bien utiliser ce pouvoir pour obtenir tout ce qu’il veut de vous. Comprenez bien d’abord que le miaulement n’est quasiment pas utilisé par les chats pour communiquer entre eux, pour cela ils préfèrent utiliser des moyens plus civilisés, du genre pisser partout ou crier comme des bébés qu’on égorge.
Le miaulement est donc bel et bien un moyen de communication dédié à l’humain. De plus le timbre aigu du miaulement est pensé à la base pour imiter le pleur du bébé humain et ainsi engendrer chez nous une réaction instinctive de protection.
Ils nous ont étudiés, ont repéré nos faiblesses et ils les utilisent pour nous contrôler.
8. Les chats sont des feignasses et des assistés, bref des losers
Le chat n’en branle pas une, il dort entre 15 à 18 heures par jour, ce qui est beaucoup.
Pour vous montrer, c’est comme si vous vous couchiez tous les jours à 23h et que vous vous leviez entre 14 et 17 heures dans l’après-midi. De plus la moitié de son temps éveillé est dépensé en se léchant, mais nous reviendrons sur ce sujet précis.
Le peu de temps éveillé pourrait être utilisé afin d’effectuer des activités productives et pourtant, alors que le chat est parfaitement capable d’indépendance, de se nourrir tout seul en chassant, il préfère manipuler un humain afin de se faire donner à manger.
Alors que nous galérons tous à faire des études et à trouver du taf, le chat choisit délibérément de ne rien faire, comme le sale enfoiré d’égoïste qu’il est.
9. Le chat passe son temps à se laver pour enlever votre odeur, parce qu’il vous hait
On a tous l’expérience d’avoir eu un(e) cop(a)in(e) avec un parfum que l’on adorait, l’odeur s’associe avec la personne et on ne s’en lasse pas. C’est normal, puisque l’odorat est un sens qui s’associe très facilement avec les émotions et les souvenirs (la fameuse madeleine de Proust).
Et maintenant, est-ce que vous savez pourquoi les chats passent leur temps à se lécher ? C’est entre autres pour se débarrasser des odeurs étrangères et plus précisément de la votre. Votre chat n’aime pas votre odeur, parce qu’il vous hait.
10. A la base, vous aimez les chats à cause d’un parasite dans votre cerveau
Vous devez savoir que des millions de parasites se servent de votre corps pour survivre et dans la majorité des cas, il n’y a aucun effet sur vous.
Mais laissez-moi vous parler de Toxoplasma gondii, un protozoaire qui parasite les cellules de votre cerveau. Ce parasite qui est présent dans le cerveau de 50% de la population mondiale, ne peut se reproduire que dans les tubes digestifs des chats et comme vous et moi, il veut tout le temps se reproduire.
Par conséquent il va tout faire pour réussir à « entrer dans un chat ». Pour ce faire, il a développé une technique littéralement incroyable : il supprime la peur des chats. L’étude de souris atteintes par ce parasite a montré que dès lors qu’elles étaient infectées, elles perdaient leur instinct de peur des chats. Pire encore, les souris devenaient attirées par l’urine de chat.
Cette modification du comportement augmente donc les chances pour la souris de se faire manger par le chat, ce qui ravit notre ami Toxoplasma gondii.Il se pourrait donc que ce parasite ait le même effet sur nous, nous forçant chimiquement à plus aimer les chats, dans l’espoir que les chats nous mangent (ce qui a fondamentalement, certes, peu de chances d’arriver mais ça, Toxoplasma gondii ne le sait pas).
Maintenant vous savez
J’espère que désormais vous saurez reconnaître les subterfuges des chats que vous croiserez et que vous saurez éviter de vous faire manipuler. Pour terminer j’aimerais vous rappeler qu’Hitler détestait et avait peur des chats. Et si l’être le plus diabolique que cette terre ait jamais porté était effrayé par quelque chose, je n’ose même pas imaginer le pouvoir de cette chose.
Voilà une expérience commune à tous : c’est dimanche, vous vous réveillez à 14h, vous sentez encore le goût de whisky/vodka dans votre bouche, vous avez un mal de crâne digne de la fin d’Inception, une furieuse envie de boire 4 litres d’eau, un certains dédain pour la vie et un esprit plein de bonnes résolutions sur votre consommation d’alcool, résolutions que vous ne tiendrez pas.
Alors que vous vous demandez comment vous allez occuper votre dimanche, votre mémoire vous envoie en flash vos activités de la veille, vous vous précipitez horrifié vers votre téléphone, d’abord, pour bien vérifier que vous ne l’avez pas perdu puis pour regarder les messages. Votre vague souvenir de la veille est avéré, vous avez envoyé un texto à votre ex/plan cul/crush. L’effacer de votre téléphone vous soulage mais ça ne l’effacera ni du sien, ni de votre mémoire. Vous allez passer un mauvais dimanche rongé par la culpabilité et le regret.
Pourquoi prenons-nous des mauvaises décisions quand nous buvons ?
Le pire dans ce texto que vous avez envoyé, c’est qu’il n’était pas absurde ou insensé (bon, sauf si l’auto-correct a fait des siennes). En fait vous y avez dit toute la vérité, même si vous ne voulez pas l’admettre.
Car l’alcool ne vous fait pas faire des choses que vous n’avez pas envie de faire, il vous fait juste en avoir rien à foutre.
En effet une expérience réalisée par le professeur Bruce Bartholow aux Etats-Unis a montré que l’alcool bloquait « le signal d’alarme » que votre cerveau émet lorsqu’il fait une erreur. Ainsi lorsque vous avez picolé, l’alcool ne vous empêche pas de savoir ce que vous faîtes, il vous empêche d’en voir les conséquences.
Lors de l’expérience en question, on a demandé à des gens de faire un test sur ordinateur, un tiers était bourré (avec 4 verres de vin), 1 tiers avait pris un placebo, le dernier tiers n’avait rien pris. La différence n’était pas dans le nombre d’erreurs, mais dans la réaction après une erreur.
Les personnes sobres, après avoir fait une erreur, prenaient beaucoup plus de temps pour traiter la question suivante, une façon de se poser, de bien réfléchir et de reprendre le contrôle.
Ce comportement n’existait pas chez les personnes ivres.
Ainsi, vous pouvez être certain que tout ce que vous avez fait pendant votre ivresse, vous vouliez le faire. Cette envie était peut-être enfouie très profondément en vous, mais elle était là. Vous n’avez juste vu que le positif sans réfléchir aux conséquences.
N’en concluez cependant pas que votre « vous » véritable est votre « vous » bourré. Après tout, votre capacité à anticiper les conséquences et à retenir certains de vos actes fait partie intégrante de votre personnalité. L’alcool ne fait que vous placer dans une version diminuée et extrêmement impulsive de vous-même.
La meilleure façon de se contrôler reste donc de boire avec modération !
Mais nous ne sommes pas dupes, voici donc une liste de conseils pour vous aider à associer fêtardise et texting responsable :