True Snackable

Les filles : laquelle d’entre vous n’a pas déjà eu recours à la fameuse « journée shopping » pour espérer aller mieux lors d’une triste journée ? Oui, vous les connaissez bien, ces journées où rien ne va ; où on se lève, on passe devant notre miroir et… on regrette fortement d’y être passée ; où la seule « personne » qu’on ne déteste pas c’est notre chat.

Alors vous pensez que la solution serait de prendre l’air, sortir un peu, se faire plaisir en s’achetant de nouvelles fringues… Oui, mais attention, le shopping est un médicament à consommer avec beaucoup, beaucoup de modération. Vous n’êtes pas convaincue ? Lisez ce qui suit.

Il est temps de révéler les véritables effets de la mode sur les filles. Car la mode c’est un peu ça, on l’aime parce qu’on attend d’elle qu’elle nous fasse se sentir mieux, mais on la déteste car elle nous donnes des illusions. Elle a ses bons et ses mauvais côtés, mais il semble qu’on passe plus de temps à en supporter les mauvais.

Une récente étude américaine a soulevé le question de ces filles prêtes à tous les sacrifices pour plaire et se plaire à elles-même. Menée auprès d’une majorité de femmes, elle en conclut que la maxime «  pour être belle il faut souffrir » est bel et bien ancrée dans l’esprit de la gente féminine.

Et cette quête du style a un prix bien plus élevé qu’un Birkin Hermès : le moral. Pourtant, la première chose à laquelle on pense quand on a le moral dans les chaussettes c’est :

Tiens, mon dressing est aussi morne que mon existence, une session shopping s’impose !

Et là, c’est comme si on avait choisi d’avaler une tablette entière de chocolat pendant un régime, au prétexte que le chocolat ne fait pas grossir ! Un paradoxe… Une erreur d’évaluation assez étrange, typiquement féminine, qu’il faut hélas bien admettre.

Pourtant, qui n’a pas déjà pensé à ce subterfuge pour balayer les gros nuages flottant au-dessus de sa tête ?

Dans l’esprit d’une passionnée de mode, une « modeuse », le shopping fait l’effet d’un prozac. Il est même plus efficace : le médicament se dissout dans le corps au fil des heures, alors que les vêtements (et les euros dépensés) restent bel et bien là dans la penderie (et malheureusement pas sur le compte en banque).

Mais pourquoi la modeuse vénère t-elle autant le shopping? A-t-il vraiment un effet bénéfique sur le moral ? Et bien, pour en savoir plus, j’ai enfilé une paire de baskets, mon si pratique cabas fourre-tout à paillettes à l’épaule et direction les magasins. A l’entrée, une pointe d’excitation envahit mon esprit, vous savez, cette excitation que nous les filles, on ressent quand on va franchir les portes d’un magasin, notre soit disant « temple du bonheur ». Et bien, si à ce moment là, mon moral était encore supportable, le soir, il n’en était plus de même .

De cette journée, j’en ai surtout retenu une chose : comme tout médicament, le shopping a bien des effets secondaires, plutôt négatifs, que l’on ne prend pas la peine de regarder. Et il semblerait que la modeuse aime ses effets néfastes…

Elle aime se faire ruiner

9h. Sur le palier.

C’est bien connu, la modeuse, c’est une fille réfléchie, équilibrée, sage, rationnelle et responsable. Une calculatrice née. Elle ne vit pas dans l’excès et prend soin de finir sa fin du mois en beauté. Elle n’a pas une armoire pleine à craquer, une salle de bain débordante de produits de beauté, le frigo vide à cause d’une paire de chaussures ayant bouffé tout son mois de salaire, un chat en fin de vie qui réclame ses croquettes devant une gamelle tristement vide…Elle sait gérer sa vie quoi !

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Alors avant de sortir de chez elle, elle check son portefeuille : « Hmm, il me reste deux cent euros, très bien, cent euros pour la sublime robe en cuir Zara (indispensable pour avoir « l’air » d’une bombasse samedi soir) et le reste pour la fin du mois. Parfait ! Que c’est facile de gérer son budget, je me suis peut-être trompée de vocation, j’aurai dû faire analyste financière, maman avait raison… »

Comment expliquer ce comportement dangereusement irrationnel (selon les économistes il s’agirait plutôt là d’un crime contre les lois de l’épargne, passible de plusieurs années de dédain intellectuel) : « L’achat est une partie constitutive de l’identité, j’achète ce que j’aimerai être » affirme-t-on en école de commerce. La modeuse achète une « personnalité sociale » : en mettant cette robe, elle aura l’air sexy et audacieuse, elle aura l’air… d’une autre. C’est ce qui pousse la modeuse à être à découvert : elle n’aura surement pas de quoi se payer un verre samedi soir, mais peu importe puisque ça sera son compagnon de soirée qui s’en chargera, la robe en cuir aura fait son effet ! Et oui, c’est tout sagement calculé.

Elle aime se faire maltraiter

11h. Dans la cabine d’essayage

On dirait qu’elle aime vraiment ça, les regards froids, les commentaires déplaisants à voix haute ou l’indifférence calculée. Plus la vendeuse d’un magasin est hautaine et dédaigneuse, plus elle aura envie d’acheter le produit. C’est comme si elle entrait en guerre avec elle : ce pull pailleté à col rond semble ne pas lui aller à merveille, pourtant la modeuse s’acharne devant le miroir à scruter son image sous tous ses angles, défiant le regard critique de la vendeuse :

Je ne veux pas sembler indiscrète, mais ce pull ne flatte pas votre image, dit-elle, d’un air ennuyé.

Ah bon, pourtant je trouve qu’il me va à merveille, je le prends !

Pff, pour qui elle se prend, elle ne doit pas être épanouie dans sa vie, elle.

Peu importe l’avis de la vendeuse, la modeuse se laisse rudoyer pour montrer que elle, elle est bien au-dessus de tout cela, et que la classe passe non seulement par les vêtements mais aussi par l’attitude. Il faut en sortir la tête haute, un shopping bag à la main et un air de satisfaction maléfique. Peu importe le pull au final, le tout c’est de ne pas sortir les mains vides, le visage perdant, humilié et dépressif.

Elle aime s’épuiser

12h. Dans la file d’attente.

Pas besoin d’un abonnement à la salle de sport. Faire les boutiques, c’est parfois pire que de se lancer dans un jogging déchainé. Déjà, les rayons sont un véritable ring de box : coup d’épaule, coup de sac, coup de genou. Courir par ci, courir par là. Aller chercher une veste en rayon, reposer cette veste en rayon. Se déchausser pour essayer un talon, renfiler ses ballerines (bien plus confortables au final). Le summum de l’affrontement, et de l’épuisement, est atteint pendant les soldes, où se créer un passage pour atteindre tout simplement un article devient une mission quasi impossible.

Ensuite, il y a la file d’attente pour les essayages. Là, l’activité physique est plus soft, la modeuse bouge moins mais elle gaine quand même ses jambes par une position de yoga assez douloureuse : rester debout pendant… très longtemps. Cette position de gainage permet de renforcer les jambes de la modeuse qui, en fin de journée, seront bien gonflées et douloureuses. Pas besoin d’aller à son cours de gym le soir.

Elle aime se priver

13h. Pause déjeuner.

Après toute cette activité frénétique, il faut bien reprendre des forces.

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Assise en terrasse, la modeuse commande son déjeuner : salade, coca light, yaourt au fruit rouge. Un repas léger, un grand classique pour se sentir belle et glisser avec facilité dans les vêtements. Le ventre encore vide, la modeuse quitte le restaurant rassurée, fière, l’esprit libéré de toute culpabilité. Et pourtant…

Excusez-moi, vous ne l’auriez pas en une taille au-dessus s’il vous plait ?

Cette phrase est surement plus commune que l’inverse, car c’est maintenant connu, la mode agit tel un dictateur qui impose ses règles et nous donne des ordres de grandeur : la beauté est réduite à une taille, à un chiffre, une mensuration. Et on tombe toutes dans ce piège, où l’on croit que minceur est synonyme de bonheur.

Oui bien sur il me reste plein de tailles au dessus, elles ne partent pas facilement, elles.

Arf ! Au diable la salade…

C’est à ce moment précis qu’elle regrette le pot de glace d’hier soir (mais elle avait mal à la gorge, le froid soulage le mal de gorge, c’est connu !) ou la tarte aux pommes caramélisées du matin (le matin, les médecins disent qu’on peut tout manger, car on brûle plus !).

Enfin, excuses ou pas, elle a besoin d’une taille plus grande car ses fesses ne rentrent pas dans cette jupe taille crayon vraiment classe, et elle a aussi besoin d’un coach sportif, et d’une diététicienne, et d’un psy, et d’une épaule sur laquelle pleurer finalement…

Elle aime se faire arnaquer

18h. Dans la rue.

La nuit commence à tomber, et en cette journée d’automne le froid se fait sentir. Dernier achat de la journée pour affronter le grand froid, une doudoune, mais une vraie, de bonne qualité, celle toute en plumes d’oie et fourrure, qui tient bien chaud. Hors de question de se peler les fesses.

Il y en marre des matières low cost qui grattent de partout et les centaines de peluches qui surgissent au bout de deux lavages, on a beau les couper soigneusement, elles se multiplient férocement pour transformer le manteau en un champ d’après guerre.

À premier vue, la doudoune semble justifier son prix (stratosphérique), sa fourrure est douce, chaude et apporte une touche glamour à la silhouette. La marque est renommée, il s’agit là d’acheter une valeur sûre. La modeuse se sens mise en valeur, mais surtout rassurée dans son achat. Décidée, elle tend alors la somme due à la vendeuse.

Ce n’est qu’en rentrant chez elle qu’elle découvre que la doudoune a été fabriqué au Bangladesh (oui, il fallait regarder l’étiquette avant) ; qu’il s’avère qu’il y a deux sortes de « plumes » – plume et duvet, bien plus noble – et que la doudoune est faite de plumes et non pas de duvet. Sans compter qu’il a fallu tuer un renard pour avoir cette belle fourrure. Alors non seulement elle a sacrifié son salaire, mais aussi un pauvre renard.

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Le sentiment d’excitation post achat laisse place à une culpabilité grandissante qui tourmente la modeuse à tel point qu’elle devra calmer ses angoisses par un pot entier de glace à la vanille (certes, mais encore une fois il est justifié, ce pot de glace).

Elle aime avoir mal aux pieds

22h. De sortie.

Les talons, c’est un peu comme miser une somme à la roulette : on peut tout perdre comme on peut tout gagner. La modeuse peut avoir l’air classe, sexy et stylée, charmant tout le monde d’un coup de pied, ou elle peut avoir l’air, comment dire, ni classe ni sexy ni stylée.

Perchée sur ses dix centimètres neufs, les coudes sur le comptoir, l’air décontracté, la modeuse gère son allure en début de soirée. Elle est classe, sexy, stylée. Au fil des heures, la musique augmente, les corps s’agitent, elle danse avec grâce, puis son allure se dégrade, et pour ne pas avoir l’air d’un pingouin sur son iceberg, elle s’assoit. Elle commence sérieusement à avoir mal aux pieds et à envier du regard les filles en baskets :

Tout ce shopping pour ça ! Jamais plus je sors en talons, jamais plus !

Mais entre nous les filles, que l’on soit rentré pied nu de notre soirée, ou des sacs plein les mains avec le sentiment d’avoir trop ou mal dépensé (« j’aurai peut être dû le prendre en beige et non en bleu »), on sait bien que la prochaine fois, quand on aura le moral à zéro, on ira malgré tout faire du shopping.

C’est plus fort que nous, on est souvent plus accro aux choses qui nous font mal. Pourtant, on veut aussi être belle, heureuse et en pleine forme. Et bien, parfois il vaut mieux rester à la maison, et ne rien faire, se vider la tête et l’esprit, parce que la « beauté » passe avant tout par la sérénité.

Avis d’une modeuse !  

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* Etudes réalisées par des chercheurs de l’université de la Colombie Britannique qui sera publiée dans la prestigieuse revue Journal of Consumer Research

Illustrations tirées des films Shopaholic et Gossip Girl / Wicker Paradise / Ladurée

Le samedi soir est un rituel. Peu importe que vous ayez passé une semaine de merde, une super semaine ou une semaine juste normale, ce soir vous sortez, dans le premier cas pour oublier, dans le second pour fêter ça et dans le troisième cas parce que c’est samedi soir et que le samedi soir c’est grosse soirée et qui dit grosse soirée, dit boîte. Seulement les boîtes de nuit font partie de ces rares choses que l’on n’apprécie pas forcément et que l’on refait pourtant encore et encore. Car oui, vous refusez probablement de l’accepter mais, au fond de vous, vous n’aimez pas vraiment ça et voilà pourquoi. 

Samedi soir vous vous chauffez en before, préchauffe ou appelez-le comme vous voulez. Vous êtes dans un bar ou dans un appart à picoler joyeusement, à créer des liens avec vos homologues humains, c’est génial et vous savez que l’étape suivante est d’aller en boîte.

À ce moment vous êtes surmotivés. L’alcool commence à monter, c’est la grosse soirée qui commence et vous imaginez déjà dans votre tête toutes les possibilités d’amusement, d’éclate et de fun qui arrivent. Une histoire mémorable que vous raconterez lors de futures soirées ? Vous en train de pécho et finir dans un appartement inconnu ? Tout peut arriver.

C’est donc plein d’espoir que vous vous rendez en boîte sans réaliser que vous entrez dans ce que l’on appellera la cascade de désillusions.

Avant d’entrer en boîte

Alors que votre pic d’excitation atteint son maximum, vous arrivez enfin en face de la boîte et voici ce que vous voyez :

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C’est la première cascade. Un grand nombre de choses sont énervantes dans cette situation et vont contribuer à éteindre la flamme d’espoir que vous aviez soigneusement attisée depuis quelques heures à coup de vodka ou de mauvais vin blanc :

  • Contrairement à Disneyland où le débit de la file est régulier et le temps d’attente indiqué, la file d’une boîte peut ne pas avancer, du tout, pendant longtemps et vous n’aurez aucune explication.
  • Le fait d’attendre pour entrer dans une boîte vous met dans une espèce de situation chelou de mendicité vis-à-vis d’une organisation ce qui est très difficile à vivre sur le plan de l’ego.
  • S’il fait froid cela ne change rien au fait que vous devrez attendre.
  • Vous ne pouvez pas boire dans la file car les boîtes ne tolèrent les personnes ivres que si elles se saoulent à l’intérieur.
  • Par conséquent vous vous faites chier et vous désaoulez les vodkas-Oasis que vous aviez consommées avec tant d’ardeur.
  • Certaines personnes coupent la file et entrent directement devant vous parce que ces personnes ont un vagin ou beaucoup d’argent, ce qui est contraire à nos idéaux de démocratie et d’égalité pour lesquels nos ancêtres se sont battus et sont morts.
  • Cela revient à dire que si tu fais partie de ces gens qui coupent la file, ce faisant tu salis la mémoire de tes grands parents ce qui fait de toi un mauvais être humain. Enfoiré.
  • Vous arrivez devant le videur qui est le gros connard qui vous emmerdait à l’école primaire et que vous étiez censé finir par engager, selon la maîtresse, pour laver votre piscine.
  • À la place, ce mec va juger de votre valeur en analysant votre tenue vestimentaire et vous, vous n’avez toujours pas de piscine.

L’arrivée en boîte

L’étape caisse

Après avoir passé un temps fou dehors à vous battre, vous avez enfin pu prouver votre valeur et le videur vous laisse entrer.

Vous l’avez bien mérité ! Vous allez maintenant pouvoir payer vos 20 € avec une joie non dissimulée, bien que cela corresponde environ à la moitié de votre budget hebdomadaire d’étudiant pour manger.

La carte bancaire n’est pas acceptée.

L’étape vestiaire

Comme vous saviez que vous pouviez attendre 30 minutes dans le froid dehors vous avez forcément prévu une petite laine. Ce qui tombe bien puisque la boîte propose justement un service de consigne de vêtement fonctionnant à la vitesse vertigineuse de 3 manteaux traités par minute. Ben oui ça prend du temps pour que la meuf du vestiaire vous fasse la monnaie et vous rende vos 8€ sur votre billet de 10.

De plus, la boîte de nuit ne juge jamais utile de faire une file organisée et préfère laisser la foule s’agglutiner devant. Alors la loi du plus fort prévaut, car oui, quand vous placez une trentaine d’individus alcoolisés dans un endroit exigu en leur donnant un but commun – se débarrasser de ses affaires pour commencer à s’amuser – et bien vous touchez aux limites de ce qui définit l’être civilisé.

Le premier verre

Après avoir subi tous ces sévices vous voilà prêt à vous amuser. Votre première activité sera de trouver un verre afin de ne pas rester debout sans rien dans les mains (ce qui est très humiliant) et de retrouver votre taux d’alcoolémie perdu pendant l’attente. C’est donc le moment de faire valoir votre conso gracieusement offerte avec votre entrée.

Vous arrivez donc au bar.

30 minutes plus tard vous arrivez à commander votre boisson.

Ne comptez pas sur une vodka-Redbull avec votre conso, ce n’est pas compris. Ce n’est pas parce que c’est plus cher, non, c’est juste parce que la vodka-Redbull est ce que tout le monde kiffe et que la boîte ne veut pas que vous kiffiez, enfin tout du moins sans que vous payiez un peu plus.

Vous voilà avec votre vodka-orange, ce qui nous amène à une autre grande désillusion :

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Prendre une table ?

Nous vivons dans une société qui considère certaines valeurs comme politiquement correctes. Ainsi notre société nous dit que l’on ne doit pas juger quelqu’un sur l’argent qu’il possède et qu’il est plus noble de le juger sur sa personnalité et ses actions. Je suis plutôt d’accord avec ça.

La boîte non, écrasant ainsi toute forme de politiquement correct. Elle l’annonce haut et fort : plus tu as de l’argent à dépenser, plus tu auras une chouette table et plus tu seras considéré socialement.

Nous cherchons tous la reconnaissance sociale et vous pouvez décider de l’avoir dès ce soir en payant une ou plusieurs bouteilles 10 fois le prix que vous aviez payé à Monop 6 heures plus tôt.

À vous de voir.

Les activités en boîte

Rester debout à ne rien faire

Une des activités principales en boîte consiste à rester debout, verre à la main et à ne rien faire.

Discuter avec des gens

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Aller aux toilettes

Un des rares avantages à être un mec en boîte se découvre au moment de passer devant les toilettes et d’apercevoir une dizaine de filles attendre quand vous, Homme, pouvez aller tranquillement vous soulager.

Mais nous avons un autre problème que je ne pourrai jamais mieux formuler :

Les toilettes pour hommes sont un endroit où 120 hommes bourrés ont envoyé en moyenne un quart de leur pisse par terre. Ce qui est donc similaire à des toilettes où 30 hommes auraient exclusivement pissé par terre. Et c’est un lieu que vous visiterez plusieurs fois dans la soirée. Tim Urban

Danser

Le monde de la danse se sépare en deux catégories : les femmes d’un côté qui dansent en boîte pour s’amuser ; les hommes de l’autre qui dansent en boîte pour s’amuser mais en vrai surtout pour chopper.

Chopper en boîte

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Fin de soirée

Selon votre degré d’alcoolémie et d’optimisme, vous serez tenté de faire la fermeture, bien décidé à ne pas rentrer seul et à chopper tout ce qui reste.

Néanmoins, voici une belle leçon pour vous. 4h du mat dans une boîte, c’est comme une semaine après des soldes : il ne reste que les invendus, ce dont les autres n’ont pas voulu. Alors demandez-vous si ça vaut bien le coup et rentrez plutôt vous coucher.

Cela vous permettra également d’éviter d’assister au traditionnel fight de 5h du mat entre deux mecs bourrés à l’ego fragile, évacuant leur frustration sexuelle l’un sur l’autre.

Se persuader d’avoir passé une bonne soirée

C’est la dernière étape et elle s’effectue au choix dans le taxi, lors de la marche du retour, en attendant son grec, lors de l’after marijuana ou lors du traditionnel McDo du dimanche midi.

Après tous les sévices que vous avez endurés, retourner dans un tel endroit serait une preuve de pur masochisme et pourtant vous allez convaincre vos potes et vous-même que vous avez passé une putain de soirée et ce grâce à plusieurs mécanismes :

  • Avec la thune que vous avez mis dans la soirée, vous préférez vous dire que ça valait le coup plutôt que d’accepter que vous vous êtes faits arnaquer et manipuler et que vous avez dépensé un quart de votre budget mensuel pour pas grand chose.
  • Vous étiez bourrés et tout est drôle quand on est bourré. Même Equidia devient génial à regarder quand on est bourré. En fait, vous vous amusiez parce que vous étiez bourrés et la boîte n’a pas réussi à gâcher ça.
  • La mémoire sélective entre en jeu. En effet, à de rares occasions une soirée en boîte peut réellement bien se passer et être drôle et ce sont bien évidemment ces quelques soirées que l’on va retenir, pas celles où on s’est fait chier et où on est rentrés la queue entre les jambes à 2h.
  • Ce sentiment est renforcé par la nostalgie et on finit par se dire que nos anciennes soirées en boîte étaient trop cool et qu’il faut recommencer.

C’est donc bel et bien face à un cas d’hallucination collective que nous nous retrouvons alors la prochaine fois que vous êtes bourrés dans un appart et que vous pensez aller en boîte, testez d’abord Equidia.

Cet article est inspiré de l’article Why you secretly hate cool bars de l’incroyable blog WaitButWhy.com. Si lire des pages de textes en anglais ne vous fait pas peur, prenez votre journée et lisez tout ça, c’est pour moi l’un des meilleurs blogs de l’Histoire des blogs. Oui Monsieur.

Au risque de passer pour un vieux papy aigri, les affiches de film, c’était mieux avant. Il faut avouer qu’aujourd’hui les studios de cinéma suivent une logique marketing bien huilée et préfèrent éviter les risques en fournissant une affiche banale et clichée, ce qui est aussi lâche que de faire une nouvelle saison de secret story, ça n’apporte rien mais ça marchera toujours suffisamment. Aujourd’hui nous démontrons la supercherie pour que vous ne vous fassiez plus avoir. 

J’aimerais préciser d’emblée que le fait de critiquer une affiche de film ne veut pas dire que le film est mauvais.

Donne moi le style de film, je te dirai quelle affiche tu es

Cliché n°1 : tu es un blockbuster ? Partons sur du bleu et du orange

Le bleu et l’orange sont des couleurs complémentaires c’est à dire que lorsqu’on les mélange elles donnent une certaine nuance de gris (enlève moi tout de suite ce sourire jeune fille). Elle vont donc particulièrement ensemble d’autant plus que le bleu a tendance à symboliser la sagesse, la discrétion ce qui met en valeur le orange qui symbolise quant à lui le dynamisme et l’enthousiasme (pourquoi croyez-vous que notre logo est orange ?!).

Cette association est donc parfaite pour les gros films d’action :

Du coup les gars se sont dit, ah ouai ça marche, venez on en fout PARTOUT !

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Cliché n°2 : Tu veux un film d’action pure qui ferait passer les couilles de Chuck Norris pour deux cacahuètes? Noir, blanc et orange !

Comme je vous l’ai dit, le bleu est associé à la sérénité, au calme. Du coup pour un film d’action de malade c’est un peu hors sujet, la solution est simple : on dégage le bleu et on garde que le orange, faut que ça pète et que ça se voit.

Par exemple :

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Voilà c’est ça qu’on veut ! Regardez ça marche à chaque fois !

Ça fait beaucoup de Nicholas Cage quand même.
Ça fait beaucoup de Nicholas Cage quand même.

Cliché n°3 : Un classique du film d’action, j’avance de façon hyper badass vers la caméra :

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Cliché n°4 : le mec de dos pour les films d’action un peu ambitieux où « un héros devra affronter des obstacles difficiles afin d’atteindre son but héroïque »

Celui-là a été utilisé tellement de fois que même Hollywood doit être en train de se poser des questions, il en existe plusieurs variantes :

La vue de dos d’assez loin

affiches-films-de-dos-1La vue de dos plus proche du héros cette fois

affiches-films-de-dos-2La vue de dos « j’ai aussi des faiblesses parce que je regarde très légèrement d’un coté »

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La vue de dos 100% BAD ASS, « je contemple un environnement grand, vide et / ou apocalyptique »

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Cliché n°5 : la formation en triangle

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Cliché n°6 : la gigantesque tête flottante

Lorsqu’un studio investit des millions dans un acteur, il en est fier. Par conséquent il aime bien le mettre particulièrement en avant sur son affiche, histoire d’être sûr que nous public sachions que cet acteur est bien dans ce film.

Le principe est simple et suit deux étapes :

  1. Dans la partie haute de votre affiche, inscrivez le nom de votre acteur en haut, suivi d’une grande photo de lui qui flotte.
  2. Dans la moitié basse de votre affiche vous insérerez un extrait iconique de votre film accompagné du titre de votre film.

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Si vous avez la chance d’avoir plusieurs acteurs connus, n’hésitez pas à les placer en triangle par ordre de célébrité décroissant comme dans l’exemple suivant :

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Si Keira Knightley devient de plus en plus célèbre vous pourrez vous adapter et la mettre plus en avant dans la suite :

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D’autres exemples pour bien comprendre ce principe :

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Cliché n°7 : le duel de faces

Un autre classique, si le film aborde la relation entre deux individus, l’affiche du film est déjà toute trouvée :

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 Cliché n°8 : Les gros textes qui cachent l’affiche

Pour un meilleur effet, placer le texte sur un visage en gros plan :

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Cliché n°9 : Les comédies ont des affiches rouges et blanches

C’est probablement le cliché le plus important qui semble être une règle de base pour toute affiche de comédie.

Vous devez avoir vos acteurs sur un fond blanc avec un titre en rouge, c’est tout, c’est comme ça :

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Si le couple est au centre de la comédie on se retrouve face à deux cas de figures (n’oubliez pas que nous gardons le fond blanc et le titre rouge) :

1 : Le célèbre dos à dos

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2 : La domination féminine face au mâle pantois

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Enfin n’oubliez pas que vous pouvez utiliser des photos encadrées de vos acteurs si vous voulez donner un coté plus sophistiqué à votre comédie :

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Cliché n°10 : vous voulez raconter une belle histoire d’amour ? Il y a une affiche pour ça

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Du coup c'est quoi une bonne affiche de film ?

Voilà, maintenant vous savez repérer les fainéants !

Cet article est une traduction libre de la vidéo WTF Happened to movie posters publié par le youtubeur GoodBadFlicks. On vous recommande chaleureusement sa chaîne d’ailleurs qui est très cool si vous aimez le cinéma et que vous comprenez bien l’anglais ;) . 

Les conventions sociales sont impardonnables, mais leur maîtrise est indispensable à l’image que vous renvoyez dans notre société et détermine rapidement votre statut de personne cool ou pas cool. Pourtant, il est incroyable de constater qu’une chose aussi importante doit être maîtrisée sans aide : il n’existe en effet aucun guide.

Cette injustice doit être réparée.

Par conséquent, pour les millions de Français qui se rencontrent et doivent chaque jour se plier à la convention sociale du bonjour, voici notre guide.

Tout sur la bise

Nous aborderons ici un grand nombre de question et comme une chose subtile doit être mise en situation pour être comprise, nous utiliserons des illustrations claires et précises grâce à nos deux cobayes :

Lui c'est Thomas et elle c'est Laura
Lui c’est Thomas et elle c’est Laura… Oui je sais dessiner…

La grande question : Par quelle joue faut-il commencer ?

Voici une situation qui arrive bien trop souvent :

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Dans les cas les plus extrêmes et si l’on a affaire à deux personnes très étourdies, cela peut même entraîner ce que l’on appellera LE SMACK INOPINÉ DE L’INCOMPRÉHENSION MUTUELLE :

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Alors comment éviter cette mésaventure?

On pourrait conseiller une vigilance de tous les instants lors de votre approche de la bise. Elle vous servira à lâcher un discret « haha chez moi c’est à gauche » si vous voyez que les choses commencent à partir hors de tout contrôle.

Mais ce n’est peut-être pas la meilleure solution.

Non. La réponse semble se trouver dans une solide connaissance de votre géographie, en effet la joue que l’on tendra dépendra entièrement de la région dans laquelle vous vous trouverez.

Une bonne connaissance de vos départements vous évitera donc ce genre de moments gênants. Nous avons réalisé pour vous une carte à partir des données recueillies sur le site combiendebises.com.

Nous vous conseillons fortement de l’accrocher dans vos toilettes.

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Quelques commentaires :

  • Encore une fois, les sudistes (représente!) restent fidèles à leur réputation et emmerdent le reste de la France .
  • Un gros Big-up pour nos amis de Seine-Maritime(76) et de l’Eure(27) qui sont un peu les Astérix de la bise, c’est bien, gardez votre identité les copains.
  • Les Alsaciens, un peuple bien querelleur qui bien que n’occupant que 1,23% de la surface de la France, n’a pas réussi à se mettre d’accord. Strasbourg ou Colmar, choisis ta team.
  • Les gens de la Creuse(23), du Lot(46) et de la Lozère(48) sont les suisses de la bise.
  • Si le coté de la bise était synchro avec les opinions politiques, François Hollande n’aurait jamais été président.

Le gros blanc de la troisième bise

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Il vous reste un peu de place dans vos toilettes ?

Collection bientôt disponible.
Collection bientôt disponible.

Quelques commentaires :

  • Quand Joey Starr disait  » La seine Saint-Denis, c’est de la bombe baby » (popopopop) il faisait très probablement allusion au fait que le 9-3 est le seul endroit de la petite couronne où l’on ne fait pas 2 bises.
  • Apparemment les gens des Deux-sèvres et du Finistère ne font qu’une seule bise, je trouve ça un peu bizarre mais pourquoi pas.
  • Si tous les départements qui font 4 bises passaient à 2, le gain de temps le matin au bureau engendrerait une augmentation de 0,7% du PIB français. (Source)

Le délicat théorème du nombre de personne au-delà duquel on peut ne pas faire la bise à tout le monde sans passer pour un connard

Il est évident que personne ne vous tiendra rigueur si vous ne faites pas la bise à tout le monde lorsque vous arrivez dans un groupe de 7-8 personnes. Il est également évident que faire la même chose lorsque vous arrivez dans un groupe de 3 sera considéré comme extrêmement malpoli :

bonjour-general-1-

 

bonjour-general-2

 

Là où cela devient compliqué c’est entre ces nombres de 3 et 7 où énormément de facteurs entreront en compte, ce qui dans le théorème est appelé la zone de tous les dangers  :

Ouh le joli graphique :)
Ouh le joli graphique :)

Voici les questions que vous devez vous poser lorsque vous êtes dans la zone :

  • Combien de personnes je connais dans le groupe ? Si ce nombre est faible, on tolérera plus facilement votre absence de bonjour personnalisé.
  • A quel degré je connais les personnes du groupe ? Si vous les connaissez un petit peu, on vous conseillera de faire un petit tour des bises afin de prouver votre bonne volonté et de montrer que vous savez entretenir vos relations.
  • Suis-je à une soirée ? Dans ce cas il est impératif que vous fassiez un tour de tout le monde et que vous vous présentiez afin de montrer que vous n’êtes pas venu dans l’unique but de vous teaser la gueule entre potes dans votre coin avec votre whisky-coca. (Si vous êtes une fille, une plus grande tolérance vous sera accordé puisque notre société phallocrate admet plus facilement que vous soyez timides, néanmoins si vous êtes très belle et très classe, désolé pour vous car une absence de bonjour pourra vous faire passer pour une grosse princesse qui se la pète et qui daigne faire le moindre effort)
  • L’exception de la table du studio de 15 m²Si les convives sont nombreux et rassemblés étriquement autour d’une table, on vous pardonnera de refuser de vous contorsionner. Dans ce cas précis la zone de tous les dangers n’a plus vraiment lieu d’être.

L’inconfort en soirée de l’annonçage répété du prénom pendant la bise

À un moment dans l’Histoire des conventions sociales il a été décidé que l’on devait énoncer son prénom en faisant la bise afin de se présenter, ce qui est usant :

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De plus, dire son prénom pendant la bise peut entraîner un problème bien plus grave encore :

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De la bise entre hommes

Si vous êtes originaire comme moi de la belle région Marseillaise, vous n’êtes pas sans savoir que dans ce coin, la pratique de la bise entre hommes, même quand on ne se connaît que très peu, est une chose courante. Alors désolé je n’ai pas pu trouver de stats là-dessus pour savoir dans quels autres endroits cela se pratiquait (comme quoi même l’Internet a ses limites, vos commentaires sur le sujet sont néanmoins les bienvenus).

Mais si vous êtes équipés en série d’une pomme d’Adam et que vous passez un jour sur les terres de Cézanne, Pagnol et Zidane, voici quelques conseils :

  • Soyez le plus naturel possible
  • Il est évidemment entièrement proscrit de faire une vraie bise sur la joue de l’autre
  • Par ailleurs ce joue VS joue ne devra pas être accompagné d’un bruit de bisous fait avec vos lèvres
  • Il est interdit d’exécuter un quelconque contact physique autre que la bise sus-mentionné (aka : laissez vos mains là où elles sont)
  • Il est fortement recommandé d’engager très rapidement une discussion sur le dernier match victorieux de l’OM (oups, plénoasme :) ) afin d’oublier en vitesse le moment un peu gênant que l’on vient de vivre.

Bonus n°1 : le très gênant malentendu serrage main / Check

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Apprendre en s’amusant : Au fait, pourquoi on se sert la main ?

Au cours de mes recherches (car oui j’ai fait des recherches pour cet article) j’ai appris quelque chose de cool. Le fait de se serrer la main droite daterait du moyen-âge voire de la Rome antique, c’était une façon pour les soldats/chevaliers (qui étaient toujours formés pour être droitier) de montrer qu’il n’allait pas dégainer leur épée et ainsi instaurer un climat de confiance. Oui on déconnait pas à l’époque.

Bonus n°2   …

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Ici, nous n’avons pas peur du politiquement incorrect. Au risque de froisser l’Internet, nous devons dire la vérité. Cette vérité c’est que les chats sont des gros connards, des enfoirés de manipulateurs qui n’ont jamais cessé de chercher à exploiter nos faiblesses afin de servir leurs propres ambitions. Voici pourquoi. 

Depuis l’Egypte Antique où ils réussirent à se faire vénérer tels des dieux, jusqu’à leur domination contemporaine des Internets, les chats n’ont cessé d’agir dans l’ombre afin d’asseoir leur hégémonie mondiale, cachant leurs ambitions de conquête et d’asservissement de l’humanité derrière des miaulements tendre et des postures rigolotes.

Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre

Sun Tzu. L’Art de la guerre

Retournant ainsi les conseils de nos plus illustres philosophes contre nous-mêmes, ces connards de chats nous affrontent et gagnent, sans même que nous ayons le sentiment de combattre ou d’être en guerre.

Car les chats sont passés maîtres dans la manipulation, ils nous bernent quotidiennement et si vous pensez que nous déraillons ou que nous abusons de substances psychoactives, voici 10 raisons scientifiques qui montrent à quel point les chats sont de petits enfoirés manipulateurs qui ne méritent ni votre amour, ni votre intérêt.

1. Un chat n’est pas câlin parce qu’il vous aime

Beaucoup aiment les chats pour l’affection qu’ils procurent, ils s’imaginent confortablement lovés dans leur canapé, leur chat sur les genoux, recevant l’amour de leur félin.

Mais en fait, vous vous souvenez de cette fille que vous aimiez au collège et qui n’en avait rien à foutre de vous alors que vous interprétiez chaque geste de sa part comme une preuve de son amour pour vous ?

Le chat fait pareil mais en 1000 fois pire.

Il n’en a rien à foutre de vous, il sait que vous l’aimez et prend un malin plaisir à vous faire croire que cet amour est réciproque. Quand il se frotte à vous c’est uniquement pour répandre son odeur sur vous, il vous marque. Vous êtes sa propriété, sa chose, vous ne valez guère plus que le fauteuil qu’il avait marqué une heure plus tôt.

Même quand il dort avec vous, c’est juste pour profiter de votre chaleur corporelle, mettez une boîte en carton près d’un radiateur et croyez moi il ne partagera plus JAMAIS votre couche. Le chat profite de vous sans vergogne, il vous maintient volontairement dans un état émotionnel dans lequel vous pensez à tort qu’il vous aime, tout ça pour vous tenir dans votre rôle d’esclave au service de son bien-être personnel.

On a traité des gens de connards pour beaucoup moins que ça.

Un chat utilisant  la chaleur d'un enfant pour son confort personnel
Flagrant délit d’un chat utilisant la chaleur d’un enfant pour son confort personnel

2. Quand un chat montre son amour, ça reste chelou

Ne virons pas dans la paranoïa, un chat peut montrer de l’amour, y compris pour ses propriétés (dont vous). Enfin, de l’amour, parlons plutôt d’une absence de haine. En effet, un chat qui cligne des yeux lentement envoie le message qu’il n’y a pas de menace.

Voilà à quoi ça ressemble :

 Un chat disant : « Là tout de suite je ne te hais pas »

Bien chelou comme truc… Mais même dans cette situation apparemment pacifique, restez prudent. Si le chat vous regarde sans cligner des yeux, il est en train de vous montrer qu’il est le dominant et que vous feriez mieux de partir rapidement sous peine d’être attaqué; ce qu’il finira par faire, puisque c’est un connard incapable de contrôler ses pulsions.

Petite mise à jour de l'auteur :

3. Les chats sont de véritables dépravés sexuels

Polygamie, partouze, inceste, scatophilie. Le chat n’a aucune limite morale et aucun sens de la vertu ou du vice.

En milieu naturel et pendant la saison des amours, une bonne moyenne pour un chat est de 9 partenaires et 15 copulations par jour alors qu’une chatte peut aller jusqu’à 6 amants en quatre heures, avec 20 copulations par jour. A noter que l’accouplement dure entre 5 et 15 secondes, le chat, égoïste par nature, ne faisant aucun effort pour durer.

Le chat, ce pervers vicieux.
Le chat, ce pervers vicieux.

De plus les premier rapports sexuels du chat ont lieu dès son 5ème mois ce qui ramené à une vie humaine reviendrait à faire sa première fois à 3 ans, ce qui est dégueulasse.

C’est donc un bel euphémisme de dire qu’une seule journée dans la peau d’un chat ferait passer Sodome & Gomorrhe pour un couvent de bonne sœurs retraitées.

4. Si vous êtes seuls avec votre chat et que vous mourrez, il vous mangera immédiatement

C’est arrivé en Angleterre, en Provence, en Roumanie. Vous n’êtes pas obligés de cliquer pour lire ça, faîtes moi confiance. Vous avez beau avoir été le meilleur propriétaire, nourrissant et câlinant vos chats avec attention pendant des années, si vous mourrez, après 1 à 2 jours, vous n’êtes que la nourriture que vous n’avez pas pu leur donner depuis votre trépas.

Derrière ces beaux airs, se cache une future machine à tuer.
Il n’hésitera pas.

Alors que les chiens attendront plusieurs jours avant d’en arriver à ce genre d’extrémité, les chats, encouragés par leur absence de pitié, leur mépris de la vie humaine et leur sauvagerie vous croqueront au moindre petit creux.

5. Les chats tuent un très grand nombre d’animaux innocents et ce sans raisons aucunes

Le mépris pour la vie d’autrui des chats ne s’arrête pas aux humains puisque selon cette étude, chaque année aux USA, c’est près de 25 milliards d’animaux qui sont victimes du plaisir de tuer des chats. Car c’est bien par pur plaisir ou juste pour tuer le temps que les chats s’adonnent au massacre de petits animaux mignons et innocents. En effet le meurtre est partie intégrante de leur instinct le plus primaire, faisant d’eux, par nature, des êtres barbares génocidaires.

Le chat dans sa haine de tout ce qui vit n'a pas peur de s'attaquer à beaucoup plus gros que lui pour satisfaire sa soif de violence.
Le chat dans sa haine de tout ce qui vit n’a pas peur de s’attaquer à beaucoup plus gros que lui pour satisfaire sa soif de violence.

6. Les chats aiment se la péter en vous montrant qu’ils sont meilleurs que vous

Pourquoi les chats ramènent-ils des animaux morts à leur propriétaire ? On pourrait penser qu’il s’agit du paroxysme de la démonstration de leur mépris pour la vie ou encore qu’il s’agit d’un message type « tu es le prochain, mec ».

Pourtant c’est encore plus vicieux que ça.

En vous amenant cette souris morte, le chat ne vous fait pas un cadeau, il veut vous montrer que vous ne seriez pas capable de la chasser vous même. Sans que vous n’ayez rien demandé, il vient vous crier à la gueule, « je sais le faire et toi non », comme ça. Un vrai petit con.

7. Les ronronnements et les miaulements des chats relèvent d’un haut niveau de manipulation

Un chat, c’est mignon, un chat qui miaule, c’est très mignon, un chat qui ronronne, difficile de ne pas s’attendrir immédiatement comme une boule de guimauve.

Le chat le sait et il compte bien utiliser ce pouvoir pour obtenir tout ce qu’il veut de vous. Comprenez bien d’abord que le miaulement n’est quasiment pas utilisé par les chats pour communiquer entre eux, pour cela ils préfèrent utiliser des moyens plus civilisés, du genre pisser partout ou crier comme des bébés qu’on égorge.

Le miaulement est donc bel et bien un moyen de communication dédié à l’humain. De plus le timbre aigu du miaulement est pensé à la base pour imiter le pleur du bébé humain et ainsi engendrer chez nous une réaction instinctive de protection.

Parfois le chat va plus loin dans son machiavélisme et va associer un son de haute fréquence très proche du miaulement pendant qu’il ronronne faisant ainsi une espèce de combo exploitant des millénaires d’acquis comportementaux humains, nous laissant très peu de chance d’être indifférent.

Ils nous ont étudiés, ont repéré nos faiblesses et ils les utilisent pour nous contrôler.

Les chats étudient notre comportement dès notre naissance afin d'apprendre à nous manipuler.
Les chats étudient notre comportement dès notre naissance afin d’apprendre à nous manipuler.

8. Les chats sont des feignasses et des assistés, bref des losers

Le chat n’en branle pas une, il dort entre 15 à 18 heures par jour, ce qui est beaucoup.

Pour vous montrer, c’est comme si vous vous couchiez tous les jours à 23h et que vous vous leviez entre 14 et 17 heures dans l’après-midi. De plus la moitié de son temps éveillé est dépensé en se léchant, mais nous reviendrons sur ce sujet précis.

Le peu de temps éveillé pourrait être utilisé afin d’effectuer des activités productives et pourtant, alors que le chat est parfaitement capable d’indépendance, de se nourrir tout seul en chassant, il préfère manipuler un humain afin de se faire donner à manger.

Alors que nous galérons tous à faire des études et à trouver du taf, le chat choisit délibérément de ne rien faire, comme le sale enfoiré d’égoïste qu’il est.

Pendant que vous vous tuez au travail, le chat profite de son statut d'assisté.
Pendant que vous vous tuez au taf, le chat profite de son statut d’assisté.

9. Le chat passe son temps à se laver pour enlever votre odeur, parce qu’il vous hait

On a tous l’expérience d’avoir eu un(e) cop(a)in(e) avec un parfum que l’on adorait, l’odeur s’associe avec la personne et on ne s’en lasse pas. C’est normal, puisque l’odorat est un sens qui s’associe très facilement avec les émotions et les souvenirs (la fameuse madeleine de Proust).

Et maintenant, est-ce que vous savez pourquoi les chats passent leur temps à se lécher ? C’est entre autres pour se débarrasser des odeurs étrangères et plus précisément de la votre. Votre chat n’aime pas votre odeur, parce qu’il vous hait.

Les chats, d'ordinaire solitaires, peuvent aller jusqu'à s'entraider et s'unir dans leur haine contre vous.
Les chats, d’ordinaire solitaires, peuvent aller jusqu’à s’entraider et s’unir dans leur haine contre vous.

10. A la base, vous aimez les chats à cause d’un parasite dans votre cerveau

Vous devez savoir que des millions de parasites se servent de votre corps pour survivre et dans la majorité des cas, il n’y a aucun effet sur vous.

Mais laissez-moi vous parler de Toxoplasma gondii, un protozoaire qui parasite les cellules de votre cerveau. Ce parasite qui est présent dans le cerveau de 50% de la population mondiale, ne peut se reproduire que dans les tubes digestifs des chats et comme vous et moi, il veut tout le temps se reproduire.

Par conséquent il va tout faire pour réussir à « entrer dans un chat ». Pour ce faire, il a développé une technique littéralement incroyable : il supprime la peur des chats. L’étude de souris atteintes par ce parasite a montré que dès lors qu’elles étaient infectées, elles perdaient leur instinct de peur des chats. Pire encore, les souris devenaient attirées par l’urine de chat.

Cette modification du comportement augmente donc les chances pour la souris de se faire manger par le chat, ce qui ravit notre ami Toxoplasma gondii. Il se pourrait donc que ce parasite ait le même effet sur nous, nous forçant chimiquement à plus aimer les chats, dans l’espoir que les chats nous mangent (ce qui a fondamentalement, certes, peu de chances d’arriver mais ça, Toxoplasma gondii ne le sait pas).

Ici un flagrant délit de chat utilisant son apparence mignonne pour utiliser ce qu'il veut.
Vous trouvez ça mignon juste parce qu’au fond de votre cerveau, un parasite rêve que ce chat vous bouffe

Maintenant vous savez

J’espère que désormais vous saurez reconnaître les subterfuges des chats que vous croiserez et que vous saurez éviter de vous faire manipuler. Pour terminer j’aimerais vous rappeler qu’Hitler détestait et avait peur des chats. Et si l’être le plus diabolique que cette terre ait jamais porté était effrayé par quelque chose, je n’ose même pas imaginer le pouvoir de cette chose.

*Ceci n’était pas un message du CCC

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à lire nos Oscars des animaux chelous ;) 

Crédits photo : Stuffpoint.com, BuzzFeed: best cat pictures

Traduction (très) libre de 12 reasons why cats suck, d’Elite Daily 

 

Le sexe n’a jamais été autant banalisé, on en parle avec de moins en moins de tabous, on en voit partout, on le pratique de plus en plus de manière décomplexée et pourtant, nombreuses sont les fausses idées à encore circuler. Mais bon, on va couper court aux préliminaires et se lancer directement dans le sujet.

Voici donc 12 idées fausses sur le sexe que vous avez probablement.

1. La taille moyenne d’un pénis au garde à vous est de 17 cm

Probablement la question la plus importante pour la gent masculine ( et apparemment pas pour la féminine, ce qui déjà devrait nous faire réfléchir). Nul besoin d’étude scientifique pour comprendre que les hommes ont tendances à largement exagérer ce nombre ce qui a pour conséquence de nous faire croire que tout le monde arbore un anaconda entre les jambes (les films porno ont pas mal aidé également). Ce fait a rendu les études sur le sujet très difficiles à réaliser puisque la seule solution viable pour trouver une moyenne réaliste consiste à montrer son bazar et à se faire mesurer le Priape par une tierce personne (ce qui peut être vécu comme légèrement humiliant par ceux qui n’ont pas l’anaconda susmentionné).

Bref,  le consensus actuel est que la taille moyenne de l’organe reproducteur mâle est de 14 cm. Ajoutons que la taille suit une loi normale; pour les effrayés par la science de Bernoulli et de Poisson (qui auront sursauté rien qu’en lisant ces deux noms), cela revient à dire que la très grande majorité des hommes ont la taille de leur grand chauve très proche de 14 cm (en gros de 12 à 16).

Voilà d’ailleurs la distribution de la taille :

distribution statistique de la taille du pénis
Cette distribution est hilarante, ce qui mérite d’être noté, puisque habituellement, très peu de distributions statistiques le sont.

2. Le point G est la clé du plaisir féminin

Photo de Ernst Grafenberg
La Mecque du plaisir féminin est nommé après ce gars-là.

Nous voilà en plein dans la légende, en effet le point G est à la sexualité ce que le Yéti est à la zoologie. Pour rappel, le supposé Graal a été découvert par le docteur allemand Ernst Gräfenberg dans les années 50 avant d’être popularisé dans les années 80. Il a été alors consciencieusement nommé point G, nous évitant à tous l’inconfort de demander à notre copine de nous aider à lui titiller son point Gräfenberg.

Contrairement à ce que beaucoup pensent, l’existence du dit point n’est pas du tout avérée et le débat fait toujours rage parmi le corps médical. On retiendra que comme beaucoup de choses dans la vie, la formule magique n’existe sûrement pas et que l’on gagnerait à voir le puits d’amour comme un tout qui ne peut être activé en un point unique. Nous terminerons en citant les doux mots de l’urologue Helen O’Connell :

Se focaliser sur le point G uniquement revient un peu à stimuler les testicules d’un gars sans toucher au pénis en attendant qu’un orgasme se déclenche, par amour.

3. Le préservatif vous fait durer plus longtemps

Dans cette société où l’éjaculateur précoce est raillé, moqué et où les éjaculateurs tardifs sont des mâles oubliés (lisez donc notre analyse du sujet), le préservatif est souvent présenté comme le levier d’action principal (chercher à le mettre pour les précoces et à l’enlever pour les tardifs, pour ceux du fond qui ne suivent pas).

Mais intéressons nous spécialement aux précoces, puisque ils représentent un tiers des hommes et que le problème semble si grave qu’il nous vaut de magnifiques publicités avec des allumettes diffusées en prime time.


On s’est tous senti un peu bizarre la première fois qu’on l’a vue celle-là

Rappelons déjà que le temps moyen d’un rapport sexuel est de 5 minutes et 30 secondes (nous ne comptons bien sûr pas l’échauffement). Cela a en effet été mesuré par une étude (ce qui là aussi pourrait être vécu comme légèrement humiliant par ceux et celles qui seraient gênés par le fait d’avoir un scientifique en blouse blanche vous chronométrant pendant le coït). Il a également été montré que le port du préservatif ne changeait en rien cette durée moyenne. J’estime que vous trouverez cette information importante.

PS : Je n’ai pas trouvé d’études sur les préservatifs conçus spécialement pour faire durer plus longtemps, néanmoins mon expérience personnelle sur le sujet n’a pas été concluante.

4. La majorité des filles se déboisent le jardin secret

Encore une idée engendrée par le succès florissant de l’industrie pornographique. La situation est bien plus complexe qu’il n’y paraît et après 4 brouillons effacés, je pense que la seule façon de vous expliquer ça tout en restant un peu classe est d’utiliser un graphique :

poils pubiens chez les femmes
Du coup c’est plutôt vrai pour les 18-24

Seulement la situation change très rapidement.

a 30 ans

 

Nous pouvons par ailleurs ajouter pour la petite anecdote que la pratique du rasage est bien plus répandue chez les femmes multipliant les partenaires que chez celles ayant une relation stable.

On peut trouver d’autres informations intéressantes cependant, le sujet commençant à me mettre légèrement mal à l’aise, j’aimerais passer à la prochaine fausse idée .

5. La taille du pénis et de la pointure sont liées

Difficile de dire si certains croient vraiment cela mais toutes les études réalisées sur le sujet n’ont montré aucune corrélation entre la taille du pénis et la taille de quoi que ce soit d’autres (pointure, oreilles, avant-bras, nez, petit doigt).

Vous pouvez lâcher votre pote qui fait du 40.

6. Les gros seins sont moins sensibles

Certains auraient développé la thèse que, la longueur des nerfs étant supérieurs dans les plus gros seins, ces derniers seraient moins sensibles. Cette absurdité médicale (ben oui, si on part par là, les gens aux grands pieds auraient les pieds moins sensibles, les gros pénis kifferaient moins, les personnes grandes craindraient moins la douleur, etc…) a probablement été lancée par un complot machiavélique de femmes jalouses cherchant une consolation.

7. Faire l’amour fait dépenser beaucoup de calories

Vous pensiez pouvoir maigrir en pratiquant une activité agréable ? Haha ! C’est faux et oui, la vie est une chienne. On trouve une multitude d’articles qui vantent la pratique de la fornication pour perdre du poids mais malheureusement, à moins d’être une véritable bête d’entrain et d’endurance et ce chaque jour, vous ne couperez pas à votre petit footing. On estime en effet que 30 minutes d’activité sexuelle équivalent à quelque chose compris entre 150 et 300 cal (même si certains sites vont jusqu’à 600, magie du téléphone arabe webistique.) Disons que cela fait 250 calories pour une demi-heure ce qui en soit ne représente qu’un demi-big mac. De plus je vous invite à vous rappeler qu’un rapport sexuel dure en moyenne 5 minutes ce qui ne représente alors plus que 40 calories soit une petite vingtaine de fraises.

20 fraises
Ces quelques fraises suffisent à faire tenir le tringleur moyen pendant une session

Les éjaculateurs précoces se voient donc rajouter une deuxième punition qui est de devoir faire des footings plus long ou de se forcer à prendre systématiquement l’escalier plutôt que l’ascenseur afin de garder la même forme que les éjaculateurs moyens.

Notons enfin qu’il s’agit d’une moyenne est que donc, il y a de fortes variations, une position acrobatique et sportive comme le collier de Vénus pourra multiplier le nombre de calories dépensées et favoriser la formation d’un beau ventre plat pour l’été.

8. Ce sont surtout les hommes jeunes qui souffrent d’éjaculation précoce

Difficile d’ôter de sa tête l’image du puceau jeunot qui, débordé par l’excitation de sa première fois voit la cavalerie arriver bien trop prématurément.

American pie, ejaculation très précoce
Un cliché qui a la peau dure

Et pourtant, le problème arrive bien à 30% des hommes et ce quel que soit l’âge (et ça a même tendance à augmenter légèrement en vieillissant). Il s’agira donc pour les concernés de savoir se prendre en main et de ne pas compter juste sur l’expérience et le temps  pour régler le problème.

9. Les hommes pensent au sexe toutes les 7 secondes

Ok celle-là, elle est belle. Probablement une énième tentative de nous donner le mauvais rôle. *SEXEEEEE* Je vais donc faire appel à votre raison et essayer de vous montrer l’absurdité d’une telle phrase.

En enlevant les 8 heures de sommeil,*SEXEEEE* cela revient à penser à la chose à peu près 8000 fois chaque jour. De plus, ce chiffre serait bien évidemment une moyenne, donc si l’on rajoute les activités où l’on y pense pas (en mangeant, en étant productif dans son travail, en étant aux toilettes…) *SEXEEEE*cela revient à dire que dès que nous avons l’esprit un peu libre, nous y pensons tout le temps. Un peu de retenue je vous prie.

Et puis, ça veut dire quoi, penser au sexe ? En plein besognage torride par exemple, on y pense tout du long forcément (enfin si le couple va bien) du coup ça se compte comment ? une pensée par seconde ? Ou alors on doit attendre que l’homme pense à autre chose puis revienne au truc pour que ça soit comptabilisé ? Bref, c’est insolvable.

10. La masturbation est l’apanage de peu de femmes et de moins d’hommes mariés

La question que l’on attendait tous ! Commençons par enfoncer les portes ouvertes en disant que 98% des hommes se font mousser le créateur, un chiffre assez peu surprenant. De plus ce manuélisme est pratiqué 3 fois par semaine en moyenne, ce qui correspond donc à l’image que l’on pourrait se faire d’une hygiène de vie équilibrée.

Les femmes quant à elles, seraient 44% à se dulcifier et ce un peu plus d’une fois par semaine en moyenne, probablement donc pour faire passer plus vite le dimanche après-midi.

Mais alors, les hommes abandonnent-ils leur lubie une fois mariés ?

85% des hommes mariés continueraient à jouer un 5 contre 1 régulièrement. Il y a donc un moins, mais la très grande majorité des hommes ne peuvent se passer de l’autosexualité. Ce fait devrait servir à rassurer les épouses qui n’ont pas le réflexe de frapper avant d’entrer dans la salle de bain.

Notons également que pour les femmes, le mariage ne semble changer en rien les habitudes, on est toujours à 44%. Solitaire un jour, solitaire toujours.

11. La pilule vous fait gagner du poids

Et encore un énième complot d’intégristes catholiques prônant l’abstinence et luttant contre le déclin des valeurs morales dans notre société. Vous pouvez, mesdames, profiter en toute tranquillité des progrès médicaux pour garder le contrôle, vous faire plaisir et attendre tranquillement votre premier crédit immobilier pour envisager la suite.

L’info pour frimer en soirée, cette légende était vraie au début de la pilule. Les labos ne maîtrisaient pas trop le truc et bourraient la gélule d’hormones qui déréglaient un peu tout et faisaient gagner du poids.

Mais maintenant c’est bon.

12. La masturbation rend aveugle

 

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Facepalm-3 facepalm-4

 

Si c’était vrai, vous n’auriez pas pu finir la lecture de cet article.    ;-)

 

Cet article a été inspiré par la vidéo de Mental Floss 20 Misconceptions about sex, n’hésitez pas à aller sur leur site pour découvrir plein d’infos intéressantes sur le sexe et sur plein d’autres choses(si l’anglais ne vous fait pas peur).

Crédits photo: extrait du film Dark Passage