Beuh et jeux vidéo : les nouvelles filières de l’université américaine

Beuh et jeux vidéo : les nouvelles filières de l’université américaine

Les cursus universitaires outre-Atlantique sortent parfois des sentiers battus tracés ici par l’enseignement supérieur français. Certains cours sont ainsi consacrés aux Seigneurs des Anneaux, d’autres à Miley Cirus.

Des bourses pour les joueurs de League of Legends

Récemment, ce sont les jeux vidéo et la marijuana qui ont été mis à l’honneur. L’Université Robert Morris, dans l’Illinois, a ainsi prévu d‘intégrer les sports électroniques dans son programme athlétique, à l’image du football US ou du basket. Ce dispositif concerne particulièrement les joueurs de League of Legends, l’un des jeux vidéo le plus populaire au monde, qui pourront toucher jusqu’à 15 000 euros de bourse. 400 étudiants ont déjà postulé pour décrocher l’une des 19 places proposées par l’établissement qui permettent de participer au championnat universitaire.

Avoir une bourse pour jouer aux jeux vidéo, ça semble gros. Mais l’implication et la maîtrise demandées par League of Legends rapprochent ce jeu d’un véritable sport. Et les salaires suivent : un joueur professionnel peut toucher jusqu’à 10 000 euros par mois, grâce aux prix remportés et au sponsoring. Les Etats-Unis accordent d’ailleurs des visas à ces joueurs pro en tant qu’athlètes de haut-niveau.

L’ouverture d’une école dédiée au cannabis

Aux antipodes des considérations sportives, d’autres formations apparaissent en réaction à l’actualité : cette année, le Colorado et l’état de Washington ont légalisé l’usage récréatif du cannabis. Alors que les usages médicinaux avaient déjà permis l’émergence d’une industrie prometteuse, ces décisions ont considérablement boosté le développement de ce marché qui pourrait peser 10 milliards de dollars en 2018.

Le Massachusetts, où l’usage médicinal est légal, s’apprête ainsi à inaugurer à la prochaine rentrée The North Eastern Institue of Cannabis, une école entièrement dédiée au thème de la majiruana. Les étudiants pourront se former les soirs ou les weekends sur l’histoire du cannabis, les techniques pour le cultiver, les lois relatives ou encore les usages thérapeutiques. Les cours proposés ne s’éloigneront évidemment pas du champ théorique pour celui de la pratique : il n’y aura pas d’herbe sur le campus, et les étudiants n’auront pas à la manipuler en cours…

Crédit Photo : Roger

Journaliste, diplômé en économie et en histoire, j'ai fait mes classes au service sport du quotidien La Marseillaise avant de tomber dans le Web et l'actualité du numérique. Avec Snackable, je vais essayer de vous faire partager ce qui me passionne ou m'interpelle.

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